LSM Newswire

Friday, April 11, 2008

Conférence de l'ethnomusicologue Simha Arom et lancement de deux ouvrages, le lundi 21 avril

À l’occasion du lancement de La boîte à outils d’un ethnomusicologue
et du cédéplus Madagascar : Imerina et Antandroy :

« Le terrain comme laboratoire » : conférence de Simha Arom

Montréal, le 11 avril 2008 – Le Laboratoire de recherche sur les musiques du monde et la Chaire de recherche du Canada en ethnomusicologie présentent, le lundi 21 avril prochain, à compter de 16 h, une conférence du réputé ethnomusicologue Simha Arom, directeur de recherche émérite au Centre National de Recherche Scientifique (CNRS, France).

Précurseur ayant profondément renouvelé les méthodes de recherche sur le terrain, l’ethnomusicologue s’entretiendra avec le public sur sa vaste expérience, qui cumule 40 ans d’étude des musiques de peuples d’Afrique subsaharienne, notamment. Cet entretien sera suivi du lancement officiel par les Presses de l’Université de Montréal (PUM) de La boîte à outils d’un ethnomusicologue, un florilège des articles les plus emblématiques de Simha Arom, présentés et réunis par Nathalie Fernando, professeure à l’Université de Montréal titulaire de la Chaire de recherche du Canada en ethnomusicologie.

Le Laboratoire de recherche sur les musiques (LRMM) du monde lancera également, à cette occasion, le cédéplus Madagascar : Imerina et Antandroy, dirigé par Monique Desroches, directrice du LRMM, et réalisé en collaboration avec Luc Bouvrette et Violaine Debailleul. Le CD audio avec contenu interactif met en valeur deux des patrimoines les plus riches de Madagascar : les musiques des Hauts-Plateaux d'Antananarivo (Imerina) et celles du sud de l'île (pays antandroy).

L’Ensemble de musique balinaise Giri Kedaton, en résidence à l’Université de Montréal, offrira une prestation musicale, dans le cadre de cette soirée.

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Programme :

16 h – « Le terrain comme laboratoire » : conférence de Simha Arom, ethnomusicologue, directeur de recherche émérite au CNRS

17 h – prestation de L’Ensemble de musique balinaise Giri Kedaton
(Gamelan gender wayang et Gamelan selonding)

17 h 30 – Lancement d’ouvrages

Simha Arom – La boîte à outil d’un ethnomusicologue (PUM)

Monique Desroches – Madagascar : Imerina et Antandroy (CD+), (UdeM, Agence intergouvernementale de la Francophonie)


18 h 15 –
Cocktail

Lundi 21 avril 2008

Faculté de musique de l’Université de Montréal

200, Vincent-d’Indy, Montréal

(métro Édouard-Montpetit)

Salle Serge-Garant (B-484) – conférence et lancement

Foyer de la salle Claude-Champagne – cocktail

Renseignements : 514 343-6427

www.musique.umontreal.ca / lrmm.musique.umontreal.ca

Entrée libre

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L’ethnomusicologue Simha Arom est directeur de recherche émérite au Centre National de Recherche Scientifique. Réputé pour avoir établi des méthodes de recherche novatrices et ainsi renouvelé la discipline, il s’est intéressé, depuis le début des années 1960, aux musiques des peuples d’Afrique subsaharienne, dont les Banda Linda et les Pygmées. Dès ses premières recherches sur le terrain, Simha Arom a priorisé la transcription et l’analyse des musiques et favorisé une approche multidisciplinaire.

La boîte à outils d’un ethnomusicologue comprend un florilège des articles les plus emblématiques de Simha Arom, réunis et présentés par Nathalie Fernando. L’enseignement et la quête scientifique de l’ethnomusicologue y sont synthétisés. On y découvre une approche rigoureuse et des outils méthodologiques novateurs, des analyses et des mises en contexte éclairantes.

Le cédéplus Madagascar : Imerina et Antandroy, dirigé par Monique Desroches et réalisé en collaboration avec Luc Bouvrette et Violaine Debailleul, est un CD audio avec contenu interactif qui met en valeur deux des patrimoines les plus riches de Madagascar : les musiques des Hauts-Plateaux d'Antananarivo (Imerina) et celles du sud de l'île (pays antandroy). De la cithare « valiha » au luth « kabosy », en passant par le style chanté « beko » et la danse « tsinzabe », vous serez séduits par le talent remarquable de ces musiciens et chanteurs.

Créé en 1995, le Laboratoire de recherche sur les musiques du monde (LRMM) est un lieu de recherche, de documentation, d’animation et de diffusion sur l’ethnomusicologie, les musiques du monde et les cultures musicales intégré, depuis 2007 à l’OICCM. Le LRMM se veut un lieu de concertation, d'animation et d'échanges en ethnomusicologie. Il regroupe des professeurs, des chercheurs et des étudiants intéressés à l’analyse des traditions musicales du monde. On y retrouve un centre de documentation spécialisé sur les musiques du monde, une programmation d'enseignement, de recherche et d'animation dans le domaine des traditions musicales, une collection scientifique de plus de 550 instruments de musique du monde, une station multimédia en ethnomusicologie (production de CD-ROMs, de DVD-ROMs, et diffusion multimédia en ligne et un service à la collectivité (expositions d'instruments de musique, conférences, centre de documentation).

L’Observatoire international de la création et des cultures musicales (OICCM), dirigé par Michel Duchesneau, est un groupe de recherche interuniversitaire et international qui travaille sur les thématiques générales de la création et des cultures musicales. Cette équipe compte déjà près d’une vingtaine de chercheurs québécois, canadiens et étrangers. L’OICCM est conçu pour permettre le développement de la recherche en musicologie, ethnomusicologie, composition instrumentale et électroacoustique. Il regroupe trois laboratoires : Laboratoire musique, histoire et société; Laboratoire informatique acoustique et musique; Laboratoire de recherche sur les musiques du monde.

Les Presses de l’Université de Montréal ont été créées en 1962. Elles poursuivent quatre objectifs : diffuser les résultats de la recherche universitaire par des livres, des revues savantes et l'édition électronique; transférer des connaissances scientifiques à un large public; participer à la vie de la Cité en proposant des réflexions sur des questions d'actualité et contribuer au rayonnement national et international de l'Université de Montréal.

L’Ensemble de musique balinaise Giri Kedaton a été créé en 1994 à l’initiative de Sylvain Mathieu, à la suite du don à la Faculté de musique de l’Université de Montréal par le gouvernement indonésien d’un gamelan, orchestre de percussions typique de l'Asie du Sud-Est, à la sonorité étrange et envoûtante. Giri Kedaton est aujourd’hui dirigé par Gabriel Evangelista et Éric Vandal. L'orchestre de percussions indonésiennes de la Faculté de musique demeure l'un des seuls au Canada.

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Source :

Julie Fortier

Faculté de musique – Université de Montréal

514.343.6365

julie.c.fortier@umontreal.ca

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Thursday, January 24, 2008

La Faculté de musique de l'Université de Montréal accueille le sociologue Pierre-Michel Menger

Le spécialiste français inaugure la nouvelle série de conférences de prestige

«Bilans et tendances des musicologies »

Montréal, le 24 janvier 2008 - Le secteur de musicologie et d'ethnomusicologie de la Faculté de musique de l'Université de Montréal est heureux d'annoncer le lancement de sa série de conférences de prestige : « Bilans et tendances des musicologies ».

Cette série de conférences permettra à une grande personnalité internationalement reconnue dans les domaines de la musicologie ou de l'ethnomusicologie et dont les travaux se préoccupent aussi de questions fondamentales à l'ensemble des sciences humaines de présenter ses vues personnelles dans son champ spécifique de recherche.

Cette série de conférences sera inaugurée ce mois-ci par quatre conférences de Pierre-Michel Menger, professeur de sociologie à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris. Dans le cadre de l'invitation de la Faculté de musique de l'Université de Montréal, Pierre-Michel Menger tentera de répondre à la question : « Où en est la sociologie de la musique ? » par quatre conférences qui seront autant d'essais de sociologie de la musique.

Ces conférences seront données les 29 et 31 janvier et les 5 et 7 février.

Pierre-Michel Menger est connu dans le monde musical, entre autres, pour son ouvrage Le paradoxe du musicien. Le compositeur, le mélomane et l'État dans la société contemporaine (Flammarion, 1983). Il est l'un des premiers sociologues de l'art à avoir questionné la légitimité des musiques d'avant-garde de l'époque en soutenant qu'elles ne survivaient que grâce aux subventions de l'État et en se fondant sur des enquêtes pointues auprès des publics d'institutions musicales bien connues comme l'IRCAM et l'Ensemble InterContemporain. Il est reconnu aujourd'hui comme l'un des chercheurs qui a favorisé l'émergence et le développement du postmodernisme dans le domaine de la musique et de la musicologie.

Quatre essais de sociologie de la musique, conférences de Pierre-Michel Menger

La sociologie de la musique s'est développée sur deux versants : une contribution aux recherches spécialisées sur les oeuvres, leur signification, leurs contextes socio-historiques de production et de réception, et sur les divisions en types et genres de musique, et ce, en coopération ou en compétition avec d'autres disciplines - musicologie, ethnologie, histoire, notamment; et une application des outils de la sociologie à l'étude de la musique comme système d'activité doté de ses professions, organisations, mécanismes de compétition, conventions d'évaluation et de patrimonialisation, et comportements de consommation.

Les quatre conférences se situeront principalement sur le second versant, mais s'efforceront de montrer qu'un tel ancrage, loin de se réduire à une simple extension des objets de recherche de la sociologie (ce qu'il est assurément aussi), peut permettre d'aborder des questions centrales comme celle de la valeur, du travail créateur, de la différence de talent et de l'historicité de la notion d'oeuvre autrement que dans les termes aujourd'hui devenus stériles de la spéculation théoricienne des premiers temps de la sociologie de la musique. Les conférences prendront notamment appui sur les recherches qui ont été menées par l'auteur, principalement sur le monde de la musique « savante ».

4 conférences de Pierre-Michel Menger

Mardi 29 janvier, 17 h : « La position des arts et de la musique dans le développement de la sociologie » (salle Jean-Papineau-Couture, B-421)

*Un cocktail organisé par l'Observatoire international de la création et des cultures musicales et le Cercle de musicologie de l'Université de Montréal suivra cette première conférence.

Jeudi 31 janvier, 16 h 30 : « Le musicien et son travail : professions, marchés du travail, organisations » (salle Serge-Garant, B-484)

Mardi 5 février, 16 h 30 : Controverses sociologiques : comment analyser le talent créateur ? Une réfutation du relativisme constructionniste » (salle Serge-Garant, B-484)

Jeudi 7 février, 16 h 30 : « Que peut dire la sociologie de l'oeuvre musicale ? Propositions. » (salle Serge-Garant, B-484)

Faculté de musique de l'Université de Montréal

200, Vincent-d'Indy, Montréal (métro Édouard-Montpetit)

Entrée libre

Pierre-Michel Menger

Pierre-Michel Menger est directeur de recherche au Centre National de la Recherche Scientifique et directeur d'études à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales (Paris). Médaillé d'argent du CNRS (1999), professeur invité à l'Université du Québec, fellow du Wissenschaftskolleg de Berlin (2006-2007), il est Visiting Scholar à Columbia University au début 2008.

Après des études de philosophie à l'École Normale Supérieure, il a consacré son doctorat de sociologie à la création musicale contemporaine (Le Paradoxe du musicien. Le compositeur, le mélomane et l'État dans la société contemporaine, Paris, Flammarion, 1983, rééd. L'Harmattan, 2001). Une autre recherche a suivi sur la création et l'informatique musicales, notamment à partir d'une enquête à l'IRCAM (Les laboratoires de la création musicale, Paris, Documentation française, 1989). Ses travaux ont porté ultérieurement sur les professions et les marchés du travail artistique (La profession de comédien, Paris, Documentation française, 1998) et sur la sociologie générale des professions (Les professions et leurs sociologies, Paris, Editions de la MSH, 2003). Ses recherches sur les arts ont donné lieu à des collaborations avec des collègues historiens (PM. Menger et J. Revel, eds, « Les Mondes de l'art », n° spécial des Annales, 1993) et économistes (V. Ginsburgh et PM. Menger, eds, Economics of the Arts, Amsterdam, North Holland, 1996). Une recherche pluridisciplinaire sur la modélisation et l'analyse descriptive en sciences sociales a été publiée dans Le modèle et le récit, codirigé par JY Grenier, C. Grignon et PM. Menger (Paris, Éditions de la MSH, 2001). Ses travaux récents, notamment, visent à situer l'artiste et le travail artistique dans l'évolution contemporaine des systèmes d'emploi et de cotation du travail et dans l'examen des dilemmes flexibilité/sécurité/autonomie/risque. Trois ouvrages sont issus de ce programme de recherche : Les intermittents du spectacle, sociologie d'une exception (Paris, Éditions de l'EHESS, 2005), Profession artiste, extension du domaine de la création (Paris, Textuel, 2005), et Le travail créateur (à paraître en 2008). Les recherches actuelles de PM. Menger portent notamment sur deux questions : « Qu'est-ce qu'achever une oeuvre ? » et « Le marché du travail scientifique ».

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Source :

Secteur musicologie et ethnomusicologie

Faculté de musique - Université de Montréal

Renseignements :

Julie Fortier

Faculté de musique - Université de Montréal

514 343-6365

julie.c.fortier@umontreal.ca

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