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Wednesday, June 17, 2009

16e édition du Marché public de Pointe-à-Callière

L'Union des producteurs agricoles présente

Le Marché public de Pointe-à-Callière,
dans l’ambiance du 18e siècle
16e édition

Samedi 29 août, de 10 h à 20 h
Dimanche 30 août, de 10 h à 18 h
Sur la place Royale et aux abords du Musée
ÉVÉNEMENT GRATUIT

Montréal, le 17 juin 2009 Le Marché public de Pointe-à-Callière dans l'ambiance du 18e siècle vous propose, pour sa seizième édition, une incursion authentique au cœur du premier marché public de Montréal, vers 1750. L’événement se déroule beau temps mauvais temps, sur la place Royale et aux abords du Musée, les samedi 29 et dimanche 30 août prochain.

Événement incontournable du Vieux-Montréal,
Le Marché public de Pointe-à-Callière offre une expérience unique à qui souhaite se divertir en fréquentant, l’espace d’un week-end, un marché aux airs festifs qui, par le biais d’aliments, de produits et d’animations, revisite la réalité quotidienne sous le Régime français.

L’événement se déroule sur la Place Royale, soit à l’emplacement même du premier marché à Montréal. À cette époque, on trouvait de tout au marché et dans les boutiques avoisinantes. Le marché avait lieu deux fois par semaine et les gens étaient tenus de se rendre au marché pour faire la vente de leurs produits. Aussi, comme la place du marché constituait, suivant la tradition européenne, la principale place publique de la ville, c'est là que l'huissier faisait lecture des ordonnances, et que paysans, commerçants, cabaretiers, ouvriers, voyageurs, soldats, matelots, nobles, bourgeois et fonctionnaires se côtoyaient pour vendre et acheter, tout en échangeant nouvelles et potins... C'est là encore que musiciens ambulants, amuseurs publics et artisans faisaient d'une journée au marché un vrai plaisir!

Et c’est ce voyage au cœur de l’histoire que propose Pointe-à-Callière, plus de 250 ans plus tard.

Produits et denrées de l’époque

En flânant parmi les nombreux étals du Marché public de Pointe-à-Callière, les visiteurs peuvent déguster produits et denrées caractéristiques du 18e siècle, et s’approvisionner en produits divers : gelée de fruits sauvages et confitures, truffes au chocolat, produits de l’érable, fromages, fines herbes, galettes de sarrasin, marinades de têtes de violon, hydromel, alcool de fruits, cidre, savons artisanaux, sans oublier la fameuse bière d’épinette de Pointe-à-Callière.

Le Marché propose aussi des alcools, du miel, de la moutarde, des fines herbes, de la gomme de sapin, de l’huile d’olive (à cette époque, importée de France), des canneberges et des bleuets, des cerises de terre, des plantes médicinales, des produits de chanvre et des vinaigres aromatisés.

Les produits vendus aux étals du marché ont fait l’objet de recherches rigoureuses, afin de s’assurer qu’ils étaient bel et bien communs à la Nouvelle-France de l’époque; ces produits sont vendus selon les normes sanitaires actuelles. Dans un souci de respect des faits historiques, les producteurs agricoles tout comme les artisans, musiciens et animateurs revêtent des costumes et présentent des animations qui rappellent l’ambiance du 18e siècle.

Une fin de semaine riche en animation

Des personnages d’époque, des Amérindiens et les soldats d’un régiment militaire établissent leurs quartiers à Pointe-à-Callière et animent avec verve la place publique durant tout le week-end. Partout sur le site, des conteurs, musiciens et artisans vous éblouiront de leur savoir-faire. Pour rappeler la nouvelle exposition du Musée, Pirates, corsaires et flibustiers, et le fait que Montréal est une ville portuaire vous serez invité à participer à une chasse au trésor, à aider le maître-coq à faire le samilgondis des grands jour ou écouter les projets du marin Pierre qui rêve de faire le corsaire sur les mers des Antilles et de l’Atlantique.

Aussi, à ne pas manquer, le nouveau conte
Le Diable aux vaches – Un conte de l’UPA créé spécialement par Eric Michaud pour le Marché public. Ce conte du terroir, pour petits et grands, sera présenté sur la scène de l’auberge le samedi et le dimanche. Ubert Sanspré raconte comment le diable a laissé des traces de son passage dans nos campagnes....

Plusieurs activités du
Marché public sont destinées aux tout-petits qui auront la chance de se costumer à la mode de la Nouvelle-France, faire la parade des petits soldats et jouer à des jeux d’époque comme les pinnes et les dames.

Zone contemporaine

Le Marché public propose aussi une zone contemporaine appelée Mémoires de Nouvelle-France, où les curieux peuvent essayer de retracer leurs origines et reprendre contact avec des traditions françaises gardées vivantes depuis plus de deux siècles. Plusieurs partenaires du Musée sont invités à partager avec les visiteurs leur savoir historique, archéologique et généalogique. La Société généalogique canadienne-française et la Société historique de Montréal sont présentes dans cette section.

D’autres parts, en marge du Mois de l’archéologie, deux activités spéciales sont présentées lors du
Marché public. Avec La ville sous la ville - sur les traces du Fort de Ville-Marie, rencontrez et discutez avec les archéologues qui collaborent à l’École de fouilles archéologiques de Pointe-à-Callière. Ils vous expliquent l’historique du site de la fondation de Montréal ainsi que leurs plus récentes découvertes.

Pour les plus jeunes, l’animation
Archéologues en herbe deviens une occasion idéale pour en apprendre un peu plus sur le métier d’archéologue. Dans un espace de découvertes, les jeunes vont participer à une simulation de fouilles en compagnie d’un guide-animateur archéologue. Leur mission : mettre au jour les traces liées à différentes périodes de l’histoire de Montréal.

L’activité culturelle Le Marché public de Pointe-à-Callière dans l’ambiance du 18e siècle est présentée par l’Union des producteurs agricoles (UPA). Ce projet est réalisé dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel de Montréal et bénéficie du soutien du Secrétariat aux affaires autochtones. Le Musée remercie également ses autres partenaires : Unibroue ainsi que les quotidiens La Presse et The Gazette.

Le Musée est subventionné par la Ville de Montréal.

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Wednesday, April 1, 2009

École de fouilles archéologiques de Pointe-à-Callière

L’École de fouilles archéologiques de Pointe-à-Callière
fait la découverte majeure d’un cadran solaire du 17e siècle

Montréal, le 1er avril 2009 – Pointe-à-Callière, musée d’archéologie et d’histoire de Montréal est fière d’annoncer la découverte majeure d’un cadran solaire datant du 17e siècle par son École de fouilles archéologique.

Un fascinant casse-tête archéologique
À quelques pas de Pointe-à-Callière, sous le 214, place D’Youville, dorment les vestiges du fort de Ville-Marie (1642-1688) édifié par Paul de Chomedey de Maisonneuve et ceux du « château » (1688-1765) construit ensuite par le gouverneur de Callière.

Entre 1999 et 2007, lors de fouilles menées sur ce site fondateur de Montréal dans le cadre de l’École de fouilles archéologiques de Pointe-à-Callière, des archéologues ont recueilli des fragments d’ardoise pour la plupart incisés de lignes. Ils associent tout d’abord les premiers fragments découverts à la toiture du château de Callière. Mais au fur et à mesure qu’ils trouvent de nouveaux fragments, permettant à un objet de prendre forme, les archéologues décèlent un motif d’angles rayonnant à partir d’un point central. L’objet est-il un rapporteur d’angles...? L’hypothèse restait à valider!

Ce sont les restaurateurs du Centre de conservation du Québec, à qui les fragments ont été confiés pour restauration, qui infirment cette deuxième hypothèse et en proposent une nouvelle, grâce au concours de spécialistes en astronomie et en mathématiques : il s’agit d’un cadran solaire. Le tracé des angles correspond à celui d’un cadran solaire vertical, utilisable à la latitude de Montréal (45š31’ Nord) et qui aurait pu être fixé au mur sud d'un édifice du domaine de Callière (fin du 17e siècle), voire du fort de Ville-Marie (milieu du 17e siècle).

D’autres pistes à explorer
Selon des experts, il pourrait s’agir du premier cadran solaire à avoir été fabriqué à Montréal. Des recherches sont présentement en cours afin de déterminer la provenance de l’ardoise (locale ou française) et sa datation. D’autres questions se posent aux chercheurs. Pourquoi les lignes horaires ne sont pas identifiées et qu’aucun trou ne semble destiné à accueillir le gnomon ou style (qui, par son ombrage, indique l’heure tout au long du jour)? Le cadran date-t-il de l’époque du fort ou de celle du château?

Il est toutefois indéniable qu’il s’agit d’une découverte majeure permettant une avancée importante dans la recherche entourant le lieu de fondation de Montréal.

Le Musée est subventionné par la Ville de Montréal.

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