La liste des organismes artistiques qui ont appuyé la candidature de M. Desrosiers en dit long sur sa contribution à notre milieu culturel. Il était parrainé par Angèle Dubeau et La Pietà, ainsi que par Les Productions Laure-Furey. De plus, le Théâtre La Chapelle, le Théâtre du Rideau Vert, Mea Culpa Théâtre et le Cirque Éloize soutenaient sa candidature.

M. Desrosiers est vice-président du conseil d’administration d’Angèle Dubeau et La Pietà. Amateur de musique de genres variés, il fréquente les concerts symphoniques et l’opéra, apprécie Beethoven, Mozart et d’autres compositeurs. Mais pour lui, il n’est pas obligatoire d’être un grand amateur d’art pour avoir le goût de s’engager à aider les artistes. Le contact humain demeure sa source de motivation la plus importante.

« Bien sûr, j’aime les arts, dit-il. J’ai une collection de toiles et de sculptures et j’aime aller au concert. Mais ce que j’aime surtout, c’est rencontrer des gens, faire la connaissance de nouvelles personnes. Quand je vois des artistes qui ont du talent, je ne peux pas résister à l’envie de les aider. »

C’est ainsi qu’il met ses compétences, son expertise, son expérience des affaires et son vaste réseau de contacts au service des organismes qu’il décide d’aider.

« Son sens inné des affaires jumelé au domaine artistique est une bénédiction dans un contexte économique difficile. Il a un don pour faciliter les échanges avec la communauté des affaires et établir des partenariats profitables. C’est grâce à des gens comme lui que les artistes et artisans peuvent évoluer dans une industrie culturelle où le mariage de l’art et du commerce doit se faire harmonieusement. S’il croit au talent d’un jeune artiste ou d’un organisme, il se dévoue à les aider avec une grande passion », soulignent le Conseil des arts de Montréal et la Chambre de commerce du Montréal métropolitain qui lui ont remis le prix Arts-Affaires.

« Les organismes sans but lucratif comme La Pietà ont besoin de gens comme moi pour leur financement, dit Jean-Pierre Desrosiers. J’aime les aider dans leurs soirées-bénéfice et leurs campagnes de financement. Les artistes sont des gens très différents de moi et ça m’apporte énormément de travailler avec eux. Les musiciens, pour leur part, apportent avec leur art un calme, une paix et une façon de relaxer, d’oublier les problèmes de la vie quotidienne. Je n’ai aucun talent artistique et je suis incapable de chanter ou de jouer d’un instrument. Par contre, j’ai du talent pour recueillir des fonds ! »

Et s’il apprécie la musique classique, son répertoire de prédilection reste celui des grands chantres de la langue française. « Je suis resté accroché à la chanson française : Brel, Ferré, Brassens, Françoise Hardy et, chez nous, Vigneault, Claude Léveillée. C’est ce que je préfère. J’aime le sens des paroles. Chez Ferré c’est la révolte, chez Brassens c’est l’amour, chez Brel, la passion de son pays. J’aime la passion que ces gens mettent dans leur musique. »