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LSM Online Reviews / Critiques

 

Critiques de La Scena Musicale Online. [Index]


 

Orchestre du Conservatoire Royal de Toronto
Chef d'orchestre: George Cleve
Vendredi 19 novembre 1999
Toronto
Glenn Gould Studio
R.Strauss: Don Juan opus 20
J.Haydn: Symphonie n°93
P.Tchaikovsky: Symphonie n°6 opus 74 (Pathétique)

 

L'Orchestre du Conservatoire Royal de Toronto est une véritable pépinière de talents. Ses rangs sont constitués d'élèves de l'Ecole Professionnelle Glenn Gould dont la mission est de former les futurs instrumentistes et professeurs qui feront de la musique leur métier. En 1999, par exemple, plusieurs jeunes diplômés de cette école ont trouvé une place dans l'Orchestre Symphonique de Montréal, dans l'Orchestre de la Compagnie de l'Opéra du Canada, dans celui de Birmingham ou dans l'Orchestre Baroque Tafelmusik. Cette année, la jeune phalange du Conservatoire a l'opportunité de travailler avec quatre chefs de renom international: Leon Fleisher, Mario Benardi, Simon Streatfeild et George Cleve.

Ce dernier dirigeait le concert du 19 novembre. Il fit attaquer Don Juan avec une fougue et une vigueur qui cadrait parfaitement avec la jeunesse de l'orchestre. La partition collait à l'événement et le résultat fut à la hauteur de la déclaration d'amour du jeune Richard qui inspira son poème symphonique. Les cuivres étaient brillants, les cordes déterminées, et l'ensemble fut enlevé avec un brio qui ne fut même pas entamé par un premier début raté. Adi Brett, maître de concert, fit preuve de beaucoup de sensibilité et d'un superbe vibrato dans la partie de violon solo.

La bonne tenue de l'orchestre se poursuivit dans la Symphonie de Haydn, même si le chef manqua à ses devoirs. Il lui incombait la responsabilité de transmettre le style, mais ses intentions faisaient plutôt état d'incohérence et la finesse de Haydn n'y était pas. L'exposition des thèmes était souvent brutale, les forte agressifs, et sa demande explicite d'accents allourdissant le menuet le transforma en danse pour éléphants. Son rôle eût été d'alléger et non d'allourdir.

Avec Tchaikovsky, le naturel retrouva sa place. La fusion entre le chef et l'orchestre devait passer ce soir-là par le biais de la musique romantique. Tant mieux pour Strauss et Tchaikovsky, dommage pour Haydn.

- Stéphane Villemin.




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