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La Scena Musicale - Vol. 17, No. 8

Critiques

1 mai 2012

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Version Flash ici.

Allan Bevan: Parlez-moi
Concerto Della Donna/Iwan Edwards; Josée Poirier, flûte; Pamela Reimer, piano
(66 min 22 s)

Voici un album qui saura plaire aux amateurs de chant choral. Il a été enregistré à la salle Oscar Peterson de Montréal en juin 2011 par l’ensemble de voix féminines Concerto Della Donna. Cette chorale se donne pour mission de faire connaître des œuvres traditionnelles, classiques et contemporaines tirées du répertoire classique et profane. Les quinze pièces de ce disque peuvent être regroupées en trois catégories qui se chevauchent: des œuvres sacrées et des œuvres profanes que le compositeur Allan Bevan a mis en musique ainsi que des arrangements de pièces composées par d’autres. La pureté de ces voix féminines soutenues par l’accompagnement très présent du piano favorise une atmosphère de recueillement et rend bien les diverses émotions contenues dans ces poèmes. Francine Bélanger

American Music
Quatuor Diotima
Naïve V 5272 (67 min 3 s)

Ce disque offre un aperçu impressionnant de trois courants essentiels de la musique américaine du 20e siècle. Le romantisme, avec le Quatuor en si mineur op. 11 de Samuel Barber, duquel a été tiré le célèbre Adagio que le cinéma et la culture populaire se sont abondamment approprié. L’avant-garde expressionniste avec Black Angels de George Crumb. Une pièce tour à tour explosive et imperceptible pour laquelle le Quatuor Diotima a pu utiliser du cristal Baccarat, et pour le plus bel effet! Enfin, le minimalisme avec Different Trains de Steve Reich, un parcours fascinant à travers plusieurs époques et atmosphères reliées par le thème du train. La nouveauté, c’est que les Diotima ont pu réenregistrer la bande accompagnatrice avec de nouveaux effets sonores et de nouvelles voix. À tous points de vue, il s’agit d’une véritable relecture. Ce parcours est en soi captivant, mais la performance scintillante et passionnée du Quatuor Diotima le rend encore plus mémorable. La grande musique américaine, sous toutes ses facettes. Frédéric Cardin

Bach: Concertos
Brandebourgeois BW 1046-1051
Tafelmusik Baroque Orchestra/Jeanne Lamon
Tafelmusik Media TMK1004CD2 (CD1: 42 min 3 s, CD2: 51 min 24 s)

La présente exécution avait été initialement publiée sous étiquette Sony en 1994 et avait décroché l’année d’après le Juno du «Meilleur Album classique grand ensemble». Depuis, nous avons été habitués à une approche plus «italianisante», plus ensoleillée des Brandebourgeois, telle celle de Diego Fasolis (Arts, 2006) dans laquelle la sensualité sonore et l’ivresse rythmique redonnent à ces chefs-d’œuvre un lustre insoupçonné. Pour cela, l’imagination et la connaissance du style baroque doivent être mises à l’œuvre. Jeanne Lamon et l’ensemble Tafelmusik ne relèvent pas complètement ni toujours ce défi, si c’en est un, bien qu’ils réussissent à garder en éveil l’attention par une franchise rythmique qui plaît, sans séduire tout à fait à vrai dire. Cette battue rigoureuse a en effet un revers, soit une sorte de pesanteur qui empêche, par exemple, la montée exaltante du mouvement initial du Cinquième Concerto. Réservés aux seules cordes, le Troisième et le Sixième se ressentent particulièrement du manque de fluidité dynamique, tandis que l’adagio du Premier Concerto n’atteint pas à la poésie voulue. La vivacité des instruments d’époque, surtout les vents, d’un maniement peu aisé, n’est pas non plus entièrement maîtrisée: la trompette du Deuxième Concerto semble parfois sur le point de déraper. Malgré tout, cette réédition par l’étiquette Tafelmusik Media trouvera sans peine une belle place dans la discothèque de tout amateur de Bach. Alexandre Lazaridès

Bach: Passion selon saint Jean BWV 245
Les Voix Baroques, Arion Orchestre Baroque/Alexander Weimann; Jan Kobow, ténor (Évangéliste), Stephan MacLeod, basse (Jésus), Joshua Hopkins, basse (Pierre), Nathaniel Watson, basse (Pilate)
ATMA Classique ACD2 2611 (CD1: 32 min; CD2: 74 min 47s)

Cette nouvelle Passion selon saint Jean paraît mise sous le signe de l’uniformité. Son écoute achevée, l’auditeur se dit qu’au total, il aura perçu davantage l’intention de rendre les notes plutôt que l’esprit de cette Passion, un esprit que chaque chef doit concevoir par lui-même afin de le communiquer à tous. Il ne peut donc être sûr d’avoir suivi le drame attendu et qui l’aurait conduit de la prière à l’épouvante, avant de le laisser aux portes de l’espoir, un espoir que le chœur final Ruht wohl laisse à l’état problématique. Et déjà, dans l’introduction Herr, unser Herrscher de la version de 1724 reprise par Atma, ce même auditeur aura eu du mal à se retrouver dans la broussaille polyphonique de laquelle semblent émerger des fusées vocales erratiques, les instruments à cordes y étant également perdus pour l’oreille. Il lui est permis de croire qu’une prise de son globale ne saurait être tenue pour seule responsable de cet état de choses. En outre, il aurait souhaité plus de ferveur, et même, parfois, de virtuosité, de la part des solistes bridés par une direction à l’allure régulière mais sans imagination, remarque tout aussi valable pour les onze chorals qui pourraient, en l’occurrence, échanger leur rang sans dommage. L’abondante discographie du chef-d’œuvre de Bach comptant quelques gravures mémorables, il peut enfin croire que celle-ci s’y ajoutera sans la modifier de façon significative. Alexandre Lazaridès

French Impressions: Saint-Saëns, Franck, Ravel
Joshua Bell, violon; Jeremy Denk, piano
Sony Classics (66 min 58 s)

La musique romantique française s’est laissé fréquenter par bien des interprètes depuis l’époque de Ravel et César Franck. C’est au tour de Joshua Bell et de Jeremy Denk de s’y intéresser et d’en traduire les charmes. Ces deux virtuoses de renommée internationale se sont réunis afin d’offrir cet album d’une très grande qualité. Leur interprétation toujours juste, mais empreinte d’une grande sensibilité, traduit parfaitement l’âme romantique des compositeurs. Les trois sonates présentées permettent d’apprécier le jeu des interprètes qui se répondent et se complètent dans la maîtrise parfaite de leur instrument. Francine Bélanger

Julian Wachner: Triptych, Concerto for Clarinet
Philippe Bélanger, orgue; Scott Andrews, clarinette; Orchestre Métropolitain; McGill Chamber Orchestra; Julian Wachner, dir.
ATMA Classique ACD2 2319 (52 min 22 s)

Difficile de ne pas songer à Messiaen à l’écoute du Triptych pour orgue et grand orchestre de Wachner (qui dirige ici fort bien, soit dit en passant): splendeur, majesté, excellentes combinaisons de timbres, exploration chromatique sophistiquée quoique polarisée–mais aussi un je-ne-sais-quoi de personnel, entre autres un arrière-plan fourni, oscillant entre chatoiement et fourmillement. Tout un contraste avec le Concerto pour clarinette, dont le néoclassicisme, teinté de minimalisme et d’une sorte de pseudo-jazz, paraît quelque peu puéril. Non que l’écriture soit pauvre, mais elle ne saurait sauver la mise. La prise de son, sans surprise, favorise la formation de chambre plutôt que le grand ensemble; après tout, réussir à capter à la perfection orgue et grand orchestre tient du prodige, et ATMA se débrouille quand même honorablement. René Bricault

Légendes
Caroline Léonardelli, harpe; Mathew Larkin, orgue
Centaur Classics CEN1110 (69 min 18 s)

Voici une collection sensée et raffinée d’œuvres pour harpe et orgue, qu’elles soient originales ou transcrites. L’album s’amorce avec une agréable Aria in Classic Style de Marcel Grandjany, LA grande figure de la harpe au 20e siècle. Puis, le 2e mouvement du Concerto pour harpe de Glière révèle une soliste délicate. Suit un arrangement assez discret de l’Adagietto de Mahler, qu’on aurait souhaité plus intense, émotivement parlant. Deux Légendes suivent, chacune d’un compositeur absolument méconnu. La première, de Rudolf Ewald Zingel (1876-1944), un compositeur allemand, rappelle par endroits les passages de harpe du Casse-noisette de Tchaïkovski. Vraiment, une pièce charmante. La deuxième, d’Alfred Holy (1866-1948), harpiste ayant joué sous la direction de Mahler, est jolie et doucement romantique, mais manque de personnalité. Le disque se termine avec le Concerto pour harpe de Leo Sowerby (1895-1968) dans sa version pour orgue. C’est une œuvre qui donne à l’orgue plus d’espace pour impressionner que les autres, et cela est bienvenu. Caroline Léonardelli est une interprète de fort belle qualité, et Mathew Larkin apporte une contribution estimable, pleine de subtilités. Frédéric Cardin

Michael Matthews: Preludes + Bagatelles
Daan Vandewalle, piano
Ravello records RR7819 (60 min 2 s)

Le compositeur canadien Michael Matthews compose une musique relativement traditionnelle qui demeure néanmoins très bien maîtrisée et particulièrement évocatrice. Œuvrant à développer une tonalité élargie, il affirme lui-même travailler dans le sillage de Scriabine et Messiaen. On ajouterait volontiers à cette liste l’influence d’un Dutilleux, voire d’un Jacques Hétu, tant l’univers musical semble plus classique, plus ancré dans une tradition pianistique spécifique. Les 14 préludes, principale œuvre du disque, sont dignes d’intérêt. Le compositeur ne cache pas qu’il traite ici l’ensemble dans une perspective historique (Chopin, Scriabine...) et développe une écriture pianistique tour à tour virtuose et introspective. Le résultat est convaincant et possède un caractère et une personnalité propres. En ouverture de programme, les extraits des Bagatelles rappellent le célèbre corpus de Beethoven et tentent là aussi de ressusciter la pratique délaissée des courtes pièces. Le pianiste belge Daan Vandewalle interprète avec conviction ces partitions colorées aux textures pianistiques variées et surprenantes.
Éric Champagne

Muses Nine
Becky Billock, piano
Musesnine records (60 min 42 s)

Elles sont femmes, américaines, compositrices et ont en commun d’avoir écrit pour piano. La pianiste Becky Billock réunit pour ce disque huit compatriotes dans un récital charmant et sans prétention. Loin d’en faire un plaidoyer féministe, Becky Billock présente ces œuvres comme étant plutôt d’une sensibilité commune qui nourrit son imaginaire d’interprète. Peu de têtes d’affiches parmi les huit muses, à part peut-être Amy Beach et Libby Larsen, mais un éventail surprenant de créatrices de diverses générations, allant des compositrices du XIXe siècle (Marion Bauer, Amy Beach) jusqu’à la jeune Molly Joyce, qui a tout juste 20 ans! Toutes apportent un univers intéressant, sensible, maîtrisé. Il faut souligner que Becky Billock offre une interprétation toute en finesse de ces œuvres peu connues. Son jeu est tout aussi poétique qu’athlétique lorsque la situation l’exige (notamment pour le féroce Mephisto Rag de Libby Larsen, une version à la Scott Joplin de la plus célèbre Mephisto-Valse de Liszt). Les amateurs de piano y trouveront leur compte, autant que les curieux de toute nature. Éric Champagne

Nuevo Chamber
The Musical Art Quintet
Classica Revolution Records (60 min 37 s)

The Musical Art Quintet est un ensemble formé à San Francisco en 2008. Le but avoué est d’élaborer une sorte de nouvelle musique «classique» ouvertement influencée par les différents rythmes et traditions des musiques dites «du monde». Les influences des pièces, presque toutes composées par le contrebassiste du groupe, sont plus souvent qu’autrement celles de l’Argentine et d’une forme ou d’une autre du tango. Cette musique «folklorique» et populaire est depuis longtemps entrée dans le répertoire des musiciens savants. Il n’y a donc rien de vraiment nouveau là-dedans. On dénote tout de même quelques références audacieuses à Fela Kuti, le roi de l’afro-beat ou encore au jazzman latin Ray Baretto. Le résultat fait plus penser à certaines aventures «crossover» du Quatuor Kronos qu’à une authentique nouvelle voie pour la musique. Les métissages seront essentiels pour l’avenir de la musique savante d’origine occidentale, cela est évident. Mais il faudra probablement aller plus loin au chapitre de l’innovation rythmique et harmonique, sans nécessairement calquer les académismes atonaux du dernier siècle. Cela étant dit, le résultat est fort agréable et passablement bien joué. Un disque idéal pour votre déjeuner sur la terrasse. Frédéric Cardin

Pärt: Creator Spritius
Theatre of Voices; Ars Nova Copenhagen/Paul Hillier; Christopher Bowers-Broadbent, orgue; NYYD Quartet
Harmonia Mundi HMU807553 (75 min 3 s)

Cette collection nous permet de parcourir un ensemble représentatif du corpus d’Arvo Pärt pour la musique de chambre vocale. Plusieurs courtes pièces telles Veni creator, Psalom, Solfeggio et Morning Star (une œuvre récente), mais surtout un morceau beaucoup plus substantiel, le Stabat Mater. On passe de la simplicité extrême à une complexité faite de tensions et de relâchements apaisants, selon les pièces. Le Stabat Mater est bien connu et révèle ici de nouvelles nuances sous la lumière bienveillante et attentive des interprètes du fabuleux Theatre of Voices, entre autres. Une autre réussite signée Harmonia Mundi et Arvo Pärt. Frédéric Cardin

Solo Traverso: Musique baroque pour flûte traversière
Grégoire Jeay, traverso; Sylvain Bergeron, archiluth
Fidélio FACD035 (64 min 02 s)

L’étiquette québécoise Fidélio nous offre un disque consacré à la flûte traversière baroque. Des compositeurs célèbres comme Telemann, Quantz et CPE Bach ont écrits d’admirables pièces pour flûte solo. Ils ont su exploiter à fond les particularités sonores du traverso qui a eu son âge d’or surtout pendant la période préclassique. Par exemple, J. J. Quantz (1697-1773) aurait composé plus de 300 concertos dédiés à cet instrument! Jouant sur une excellente copie du célèbre facteur G.A.Rottenburgh, le flûtiste Grégoire Jeay souffle avec bonheur dans le «bois». La sonorité de l’instrument est absolument irrésistible. Dès la première écoute, on est fasciné et envoûté par la qualité de l’enregistrement qui restitue de belle façon toute la palette des couleurs de la flûte traversière. En plus d’entendre tous ces petits détails en avant-plan, le son se prolonge dans une superbe profondeur et transporte l’auditeur dans un état quasi extatique. La maîtrise du musicien de son instrument est exceptionnelle. Les pièces solos donnent au flûtiste toute la liberté possible pour les interpréter. Il s’en donne d’ailleurs beaucoup dans ses propres improvisations sur le thème de La Folia. Seule la suite de Phillidor est de moindre intérêt. Mais la plupart des solos sont fascinants. René François Auclair

Vaughan Williams: Symphony Nos. 4 & 5
Toronto Symphony Orchestra/Peter Oundjian
TSO Live TSO-0311 (74 min 10 s)

Dans un monde obsédé par l’apparence, il n’est pas étonnant de constater une forte tendance, chez les chefs d’orchestre, à se préoccuper de précision dans la lecture et d’opulence de timbre au détriment de l’expression subjective. En effet, on sent que les exigences du mélomane actuel (et des mécènes, privés ou publics) n’ont que faire du sens du risque, de la variété dans la compréhension de la partition, de la volonté d’exploration. Le résultat s’avère parfois fort décevant, comme ici pour cette Quatrième qui ne peut, d’aucune façon, se passer de flamme, d’ardeur, d’abandon, et surtout de nuances dans la gestuelle du chef – plus de subtils degrés d’intensité, plus de légers ritardandi et de courtes pauses dramatiques, etc. Par contre, une œuvre plus sereine, plus lyrique (et, il faut le dire, mieux écrite) telle que la Cinquième gagne à être connue sous une telle mouture. Elle s’impose à elle seule comme justification de cette offrande fort acceptable. René Bricault

Vivaldi: Les Quatre Saisons
Tafelmusik Baroque Orchestra
Tafelmusik Media TKM 1007CD (53 min 52 s)

Le célèbre orchestre canadien a récemment créé sa propre étiquette de disque: Tafelmusik Media. Puisant dans un volumineux bagage discographique, l’ensemble se permet de rééditer plusieurs enregistrements. Dont celui-ci, consacré aux Saisons de Vivaldi qui avait été produit par Sony Classical en 1993, sous la supervision de Wolf Erichson. Cet ingénieur du son avait fait à l’époque un excellent travail auprès de l’ensemble et avait créé, si je peux me permettre, le «son» Tafelmusik. Jamais un orchestre baroque n’avait sonné aussi transparent et aussi clair. Les années ont passé et plusieurs versions dites «authentiques» sont apparues. Malheureusement, celle-ci a particulièrement mal vieilli. Malgré l’excellent résultat sonore, l’orchestre nous semble maintenant glacé et figé. De ces Saisons, aucune passion ne nous atteint ou nous dévore. Tout semble plaqué et calculé. Même l’Inverno semble trop cérébral pour nous faire ressentir quelque frémissement que ce soit. Par ailleurs, Sony a rééditer de son côté les quatre albums originaux de Tafelmusik en coffret économique dans la série Vivarte. Ce coffret comprend les Saisons, des concertos et des sonates pour violoncelle avec l’excellent Anner Bylsma. Les inconditionnels de l’orchestre devraient plutôt se procurer ce coffret au prix d’un seul disque. René François Auclair

Le Projet Galileo
Tafelmusik Baroque Orchestra/Jeanne Lamon; Shaun Smyth, narrateur
Tafelmusik Media TMK1001DVDCD (DVD: 86 min 47 s; CD: 56 min 54 s)

Ce projet multimédia, conçu par la contrebassiste Alison Mackay, a été créé dans le cadre de l’année de l’astronomie décrétée par l’ONU en 2009. Ce spectacle-concert se veut un hommage aux grands astronomes des 17e et 18e siècles. En passant par la mythologie grecque, les écrits de Galilée, Newton, Kepler, le narrateur et les musiciens nous convient à un voyage musical et visuel tout à fait fascinant dans le temps et l’espace. Sur un écran sphérique sont projetées de saisissantes images de l’espace créant un contraste original avec les musiciens. Ceux-ci jouent tous sans partition et peuvent ainsi se déplacer tels des astres autour de la basse continue dans d’amusantes chorégraphies. Les pièces choisies proviennent toutes de la grande époque du baroque et ont un lien plus ou moins pertinent avec l’astronomie de ce temps. Le jeu enthousiaste de Tafelmusik nous permet de découvrir de fort belles œuvres, en particulier la suite ballet Phaéton de Lully, très peu enregistrée. Par contre, la production générale du dvd laisse à désirer. Aucun sous-titre français ou anglais pour présenter les pièces, et seulement un son stéréo 2.0. En prime, deux vidéoclips plus ou moins réussis. René François Auclair


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(c) La Scena Musicale 2002