Théâtre : le printemps est chargé ! Par Nathalie De Han
/ 1 avril 2011
Version Flash ici
Écho trash de la grande tragédie d’Euripide,
Manhattan Medea de Denise Guilbault se déroule dans une société minée
par les inégalités sociales et la corruption – à l’Espace Go,
jusqu’au 23 avril. Ronfard nu devant son miroir : un rite du
Nouveau Théâtre expérimental – à l’Espace libre, jusqu’au
30 avril. Lorraine Pintal sera Madame Louis 14 – au Rideau
Vert, jusqu’au 30 avril. Le festival Vue sur la Relève,
une pépinière à talents – dans plusieurs salles, du 5 au 23 avril
www.vuesurlareleve.com
Quatre jeunes refusent la paresse intellectuelle
: Éclats et autres libertés, destiné aux 14 ans et plus – à la
Maison Théâtre, du 12 au 20 avril. Les Aventures de Lagardère
demeurent rocambolesques – au Théâtre Denise-Pelletier, du
13 au 30 avril. Eugénie Beaudry propose une dramatique western intitulée
Gunshot de Lulla West (pars pas) – au Prospero, du 13 au 30 avril.
En découdre ou le vaillant combat de celui qui est différent,
par Éric Jean – au Quat’Sous, du 18 avril au 19 mai. Patinoire
est le premier spectacle solo des 7 Doigts De La Main – à La Chapelle,
du 19 au 30 avril.
Wajdi Mouawad campe à Fermont l’intrigue
de Temps, sa nouvelle création – au Théâtre d’Aujourd’hui,
du 19 avril au 18 mai. Daniel MacIvor signe texte et mise en scène
de la pièce A Beautiful View – au Centaur, du 19 avril au
22 mai. Transposition à la scène de Sonate d'automne, de Bergman.
En reprise – au Prospero, du 26 avril au 14 mai. Le Festival du
Jamais Lu prend le pouls de la création théâtrale actuelle –
au O Patro Vys et à Espace Go, du 29 avril au 7 mai.
En mai
Lies My Father Told Me raconte
en chansons l’affection qui lie David, six ans, à son grand-père
Zaida – au Segal, du 1er au 22 mai. À surveiller :
La genèse de la rage, texte et mise en scène de Sébastien Dodge
– au Théâtre d’Aujourd’hui, du 3 au 21 mai. L’Éternelle Pigiste
Marie Charlebois aborde dans Attends-moi le mystère de la mort
– à Go, du 3 au 28 mai. Misère morale, pauvreté : À toi, pour
toujours, ta Marie-Lou de Michel Tremblay n’en demeure pas moins
une œuvre d’espoir – au TNM, du 3 au 28 mai. Les lettres arabes
d’Olivier Kemeid et Geoffrey Gaquère mettent en scène le Québec
des accommodements raisonnables. Craquant – à l’Espace libre, du
5 au 21 mai. Michel-Maxime Legault relit Le chemin des passes dangereuses
– au Bain Saint-Michel, du 10 au 27 mai. Une prostituée jauge son
client, commence La nuit à l'envers – au 4001, du 17
au 28 mai. Spectacle de marionnettes destiné aux 5 à 10 ans, Sur
3 pattes regarde les transformations de la nature – à la Maison
théâtre, du 18 mai au 5 juin. De la race en Amérique restitue la
parole humaniste du discours politique de Barack Obama – à l’Espace
Libre, du 24 au 28 mai.
Place
au FTA !
Le metteur en scène Falk Richter et
la chorégraphe Anouk van Dijk scrutent la fragilité des relations
humaines sur fond de crise économique (Trust ). Installation
cinétique, théâtre documentaire, la scénographie du collectif flamand
Berlin dépeint une bourgade du Colorado (Bonanza). Marie Brassard
livre une autofiction poétique et iconoclaste (Moi qui me parle
à moi-même dans le futur). Jay Dodge et Sherry Young donnent la
parole à des reporters de guerre (Photog. An imaginary look at the
uncompromising life of Thomas Smith). Une société lutte pour sa
survie, dans la langue de Daniel Danis (Mille anonymes
– Hommage aux sociétés disparues). Le collectif Lagartijas tiradas
al sol ausculte l’héritage de la révolution mexicaine (El Rumor
del Incindio ). De vieux travestis mettent leur âme à nu pour
Alain Platel (Gardenia). Le théâtre dansé de Toshiki Okada
exprime physiquement le malaise de la société japonaise (Hot Pepper,
Air Conditioner, The farwell speach). Martin Genest dévisse
le toit de la maison des ravisseurs de Pierre Laporte (Octobre 70).
Dans une relation fraternelle, qui veut quoi et pourquoi ?(L’Enclos
de l’éléphant). Un héros stéréotypé s’agite en musique
(Neutral Hero). Gisèle Poupart et Dave Saint-Pierre s’associent
pour mieux interpeller le spectateur (What’s next). Le metteur
en scène argentin Daniel Veronese perturbe l’axe dans lequel nous
envisageons l’œuvre d’Ibsen(El Dessarollo de la civilisacion
venidera). Le sexe est au centre
du Château de rêves hyperréaliste de
Daisuke Miura (Yume no Shiro). Un parcours urbain (Bodies
in urbain space), une exposition photo/ballado-diffusion
(La porte du non retour) et une installation interactive (Solenoid)
complètent ce riche programme – dans plusieurs salles, du 26 mai
au 11 juin.
S’il vous reste
de l’énergie…
Le Festival St-Ambroise Fringe
offre le pire et le meilleur – dans plusieurs salles, du 30 mai au
19 juin. www.montrealfringe.ca Valises est la transposition d’une
bande dessinée à la scène – aux Écuries, du 9 au 18 juin. L’anatomie
de l’objet est un cabaret de courtes formes de théâtre d’objet
– à l’Espace Libre, les 10 et 11 juin. Brillante comédie musicale,
The Megillah Of Itzik Manger s’inspire de l’histoire d’Esther
– au Segal, du 19 juin au 3 juillet.
L’univers du cirque a inspiré à Denise Filiatrault sa seconde mise
en scène Des Fourberies de Scapin. Défendu par une mégadistribution
– au Monument National, du 17 juin au 8 juillet.
Bon théâtre !
» Un calendrier détaillé des pièces
de théâtre présentées à Montréal sera disponible au www.scena.org
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