Jazz
June 14, 2009
Je Me Souviens
Les 30 Ans Du Fijm
Marc Chénard
Que de spectacles ! Que de souvenirs
! Ils sont nombreux, certes, et ceux et celles qui ont eu la chance
de suivre l’événement dès ses premiers balbutiements ont certainement
été choyés. Question de revisiter son histoire, voici, dans un premier
temps, quelques coups de cœur offerts par quatre témoins à qui l’on
a demandé de choisir trois spectacles particulièrement mémorables.
Par la suite, on laisse au lecteur le soin de vérifier ses connaissances
par un jeu questionnaire.
Robert Daudelin
Directeur de la Cinémathèque québécoise
de 1972 à 2002 et instigateur de la série Ciné Jazz du festival.
S’occupe depuis l’an dernier de la coordination de la série
Ciné-Concert Jazz. (Voir article ci-haut.)
› Air
(Trio Henry Threadgill, Fred Hopkins et Steve McCall)
– 1983
› Martial Solal (première prestation
en solo à la Bibliothèque nationale)
– 1984
› Trio Oliver Lake (avec Andrew
Cyrille et Reggie Workman) – 1992
Len Dobbin
Ami du jazz depuis plus d’un demi-siècle,
il anime l’émission Dobbin’s Den de 11 h à 13 h les dimanches
à l’antenne de CKUT 90,3
›
Pepper Adams – 1986 (ultime concert donné par le saxo avant son décès
en octobre de la même année)
›
Charlie Haden Nocturne (avec Joe Lovano, Frederico Brito et Ignaco Berroa)
– 2001
›
Rabih Abou Khalil Quintet avec Simon Shaheen – 2002
Katie Malloch
Animatrice de longue date à l’antenne
de la CBC, autrefois de l’émission Jazz Beat et actuellement
de Tonic.
›
Hank Jones et Tommy Flanagan – 1986
›
Dave Holland Big Band (première mondiale) – 2000
›
Benny Green (pno), Russell Malone (gtr.) et Christian McBride (b.) –
2000
Serge Truffaut
Éditorialiste du Devoir et irréductible
fan de blues et de jazz.
›
Le quartette Sphere (Kenny Barron, Charlie Rouse, Buster Williams et
Ben Riley) – 1983
›
Randy Weston Spirits of our Ancestors (concert présenté dans la série
Invitation) – 1995
›
John Zorn Masada (première prestation.) – 1997
Ciné-Concert
Jazz, prise 2
Félix-Antoine Hamel
Les cinéphiles comme les jazzophiles
peuvent se réjouir du retour de la série Ciné-Concert Jazz
à la Cinémathèque québécoise pour une seconde édition. Comme l’an
dernier, des improvisateurs de chez nous joueront en direct lors de
la projection de films réalisés durant l’âge d’or du cinéma
muet. Cette année, Jean Derome partagera les honneurs de cette série
avec le clarinettiste et compositeur chevronné de trames sonores Robert
Marcel Lepage. Entre autres comparses invités à leurs aventures, signalons
les pianistes Guillaume Dostaler, Alexandre Grogg, François Bourassa,
les guitaristes Bernard Falaise, René Lussier, le batteur Pierre Tanguay
et le contrebassiste Jean-Félix Mailloux.
Le choix des films s’annonce
tout aussi éclectique que les musiciens. En tête de liste, il y a
des classiques du genre, dont Nanouk l’esquimau de Robert Flaherty,
Le Dernier des hommes de Friedrich Wilhelm Murnau et Seven Chances
de Buster Keaton. Cinéphiles et mélomanes pourront visionner quelques
raretés comme Lady Windermere’s Fan, une adaptation d’Oscar
Wilde par Ernst Lubitsch, ou The Docks of New York de Josef von
Sternberg. Autre rendez-vous intéressant, la séance consacrée aux
pionniers de l’animation américaine. Pour clôturer la série, Derome,
Lepage et Diane Labrosse (aux électroniques) improviseront en simultané
avec deux réalisateurs adeptes du cinéma d’animation en direct,
Jean Detheux et Pierre Hébert. Quelle belle initiative pour marier
sons et images ! n
Détails complets de cette série
disponibles dès le 8 juin dans le cahier de programme du FIJM ou sur
son site au lien suivant :
http://www.montrealjazzfest.com/programmation/concerts-serie.aspx?serie=933
Connaissez-vous votre festival ?...
Peu importe que vous soyez un nouvel
adepte festivalier ou un vieux routier, voici dix question bien jazzées
(et une autre en boni) pour enrichir vos mémoires.
1- Quel artiste (ou groupe) a été
à l’affiche du tout premier grand concert extérieur du festival
?
A) Celia Cruz
B) Pat Metheny C) Chuck Mangione
D) UZEB
2- Quelle chanteuse (ou chanteur)
n’est pas récipiendaire du Prix Ella-Fitzgerald ?
A) Diane Schuur
B) Cassandra Wilson C) Bobby McFerrin
D) Dianne Reeves
3- Lequel de ces saxophonistes est
apparu à plus d’une édition du FIJM ?
A) Stan Getz
B) Zoot Sims C) Dexter Gordon
D) Benny Carter
4- Quel musicien, au faîte de sa
popularité en 1997, a joué son dernier concert cette année-là ?
Paradoxalement, il est mort, quatre ans plus tard, durant le festival.
A) Dexter Gordon B)
Illinois Jacquet C) Joe Henderson D) Aucune de ses réponses
5- Quel joueur d’oud s’est produit
pour la première fois à Montréal en 1993 ?
A) Rabih Abou Khalil
B) Daffar Youssef C) Anouar Brahem
D) Simon Shaheen
6- Lequel de ces quatre lauréats
du concours de jazz a été le premier dans son histoire ?
A) Lorraine Desmarais B) François Bourassa
C) Hugh Fraser Quintet D) Quartz
7- Ornette Coleman revient cette année
après 21 ans d’absence. En était-il
à sa première présence en 1988 ?
A) Oui B) Non
8- John Zorn a joué trois fois au
festival, deux fois avec son quartette acoustique Masada, l’autre
fois avec…
A) Electric Masada
B) Pain Killer C) Cobra D) Aucune de ses réponses
9- À quand remonte la première présence
de Dave Brubeck au festival ?
A) 1981 B) 1983
C) 1985 D) 1987
10- Le chat a été adopté comme
mascotte du festival en 1993 après qu’on eut choisi comme indicatif
un morceau composé par…
A) Oscar Peterson B) Gerry Mulligan C)
Vic Vogel D) Johnny Griffin
QUESTION BONI
(pour les experts doués d’une mémoire
encyclopédique)
En 1985, l’orchestre de Count Basie
apparaissait au festival sans son chef, mort l’année précédente.
Qui en assurait la direction ce soir-là
?
A) Frank Foster B) Thad Jones C) Lou Graham D) Frank Wess
Voir les réponses
50 pour 10 le 18 :
Off Festival de Jazz de Montréal
Même si certains n’aiment pas
trop célébrer leurs anniversaires, une première décennie d’existence
vaut quand même son gâteau et ses chandelles. À défaut de s’offrir
ce cadeau, l’équipe du Off Festival de Jazz Montréal mérite certainement
une bonne main d’applaudissements pour ses efforts. Nul besoin de
revenir sur son passé ici, ni sur les raisons qui ont mené à sa mise
sur pied; ce qui compte, c’est qu’il a pu jeter son ancre dans notre
bassin culturel montréalais et le maintenir en place depuis sa fondation
en l’an 2000.
Pour inaugurer sa dixième édition,
l’Off propose son plus grand coup, et de loin le plus audacieux de
sa jeune histoire. En effet, le jeudi 18, pas moins de 50 musiciens
se partageront la scène dans un âtre des plus singuliers : le Hangar
16 du Vieux-Port de Montréal. Intitulé Tremblement de fer, ce grand
spectacle réunira 25 professionnels des milieux du jazz et de la musique
improvisée et autant d’étudiants inscrits aux différentes facultés
de musique en ville. Maître d’œuvre de cette initiative, le saxophoniste
et flûtiste Pierre Labbé dirigera l’ensemble dans un programme de
sept compositions récentes. Rencontré après l’une de cinq répétitions,
Labbé raconte la genèse de cette aventure .
« C’est en 2007 que j’ai eu
l’idée d’un projet d’orchestre pour le festival, mais j’avais
quelque chose de plus ambitieux encore : quatre orchestres et 100 musiciens.
J’ai fait part de ma proposition à Christophe Papadimetriou (l’actuel
président du comité organisateur de dévoués bénévoles, tous musiciens),
mais comme c’était assez irréaliste, on s’est mis à la repenser
pour en arriver à la présente configuration. Je n’avais pas en tête
le dixième anniversaire, mais le timing était bon pour le réaliser
cette année. »
Suivront alors durant l’année
2008 la soumission d’une demande de bourse de composition au Conseil
des Arts du Canada au printemps, son acceptation au début de l’automne
et une période d’écriture intense en décembre.
Pour recruter tout son beau monde,
Labbé a dû mettre les bouchées doubles. Tout d’abord, il fit circuler
un message dans le milieu, sans oublier une kyrielle de courriels en
guise de suivi. « Le message a tellement fait le tour, soutient-il,
que je recevais jusqu’à récemment des réponses de gens qui m’étaient
complètement inconnus. »
Quant aux effectifs, il les a répartis
en deux formations, à la fois distinctes et complémentaires.
D’une part, on compte un groupe de 32 instrumentistes comprenant une
importante section de cordes; d’autre part, et en contrepartie de
cet orchestre de chambre, on retrouve un genre de big band de jazz avec
sections de saxos, trompettes et trombones. Pour lier les deux parties,
le compositeur a constitué une double section rythmique, chacune d’elle
comprenant une batterie, une contrebasse, un clavier et un joueur d’électroniques,
mais un seul guitariste.
Côté musique, Labbé
indique qu’il ne s’agit pas d’une œuvre programmatique, mais
de pièces autonomes, certaines plus écrites que d’autres, mais toutes
laissant un degré de liberté dans le séquençage des sections et
des impros. Pour ce qui est du titre, génial, le compositeur en donne
le crédit à sa conjointe. « Au début, je pensais appeler cela Ultra
Band, mais ce n’était vraiment pas brillant. On a cherché et cherché,
puis un matin, elle m’a sorti cela et je savais tout de suite qu’on
l’avait. Après tout, le concert va se dérouler dans un ancien hangar;
c’est une énorme structure en métal qu’on va devoir diviser en
deux et insonoriser en conséquence, tout un défi quoi. »
Un défi de taille, soit, mais
la principale vertu de ce projet, par-delà son audace, c’est son
intention de rassembler des musiciens de générations et de camps différents.
De conclure Labbé : « Plusieurs jeunes viennent me voir après les
répétitions pour me dire leur enthousiasme à être mis en contact
avec des professionnels comme Jean Derome, André Leroux, Lori Freedman
ou Jean René. » Si l’aventure musicale vous intéresse, ne manquez
pas cet équipage de 50 matelots et leur capitaine le 18 de ce mois
pour cette grande expédition d’ouverture du Off Festival de Jazz
de Montréal, édition dixième anniversaire ! n
Programmation complète du Off Festival
de Jazz : lofffestivaldejazz.com
Deux autres groupes à surveiller
au festival
Lerner, Brubeck, Fraser : Ugly Beauties
Ambiances Magnétiques AM 187CD
HHHHII
De Toronto, le trio unissant la pianiste
Marilyn Lerner, le violoncelliste Matt Brubeck (eh oui, le fils de l’autre)
et le batteur Nick Fraser vient tout juste de sortir son premier disque
sur le label montréalais Ambiances Magnétiques. Variante de la formule
consacrée du piano trio, cette formation propose une musique située
aux confins de l’improvisation et de la musique de chambre de tradition
contemporaine. Dès les premières secondes de Windsor, la pièce
d’ouverture de ce recueil de 15 plages assez concises, un climat d’abstraction
sonore se fait sentir, prélude à l’apparition d’une pulsation
qui insinue un certain groove. Pendant les quelque 50 minutes
restantes, les musiciens improvisent librement, avec ou sans compositions
préétablies. Il en résulte alors une tapisserie bien serrée de textures
sonores comportant plusieurs faits saillants, notamment l’envolée
de Lerner dans Harold Lloyd (plage 3), celle de Brubeck dans
la première moitié de Zoetrope (plage 9, la plus longue à
9 minutes) et le climat lyrique dans Figure and Ground (plage
12). Contrairement au titre du disque (un oxymoron), ce trio signe une
réussite pas laide du tout. Souhaitons que la magie soit aussi au rendez-vous
au concert Off Festival de Jazz le 26 de ce mois au Lion d’Or. Quatre
bonnes étoiles et une demie de plus tant qu’à ça. MC
Steppe : Sidereus Nuncius
Autoproduction (infos : steppe@videotron.ca)
HHHHII
De temps en temps nous arrive un disque
qui se détache du lot. Steppe, un quartette dirigé par Alexandre Grogg,
est de ces rares trouvailles. Même s’il est capable de jouer de manière
tout à fait traditionnelle, ce pianiste est une tête chercheuse qui
quitte volontiers les sentiers battus pour explorer des contrées audacieusement
aérées. Au premier coup d’œil, sa formation avec contrebasse (Clinton
Ryder), batterie (Isaiah Ceccarelli) et voix (Josée Lalonde) semble
des plus convenues, mais le propos musical est à des lieues de tout
ce à quoi l’on pourrait s’attendre. Épurée de tout artifice,
au point de se faire austère, la musique se désincarne presque, voire
se dissout dans le silence complet. Somme des ambitions, le premier
des 13 titres de ce compact, est frappant, car le son se fait plus absent
que présent. D’autres plages sont en revanche plus actives, surtout
celles sans la voix, mais il y a une démarche cohérente fondée sur
la singularité des gestes plutôt que sur leur prolifération. À cette
époque de (con)fusion tous azimuts en musique, il est salutaire de
constater que quelques esprits dissèquent la leur dans ses moindres
détails. Les esprits curieux de découvertes sont priés d’assister
au concert le samedi 20 de ce mois, toujours dans le cadre du Off Festival
de jazz, et, exceptionnellement, à la somptueuse Chapelle historique
du Bon-Pasteur. MC
Au rayon du disque / Off the Record
Charlie Haden Rambling Boy
Pixiu films
www.pixiufilms.com
Rambling Boy
n’est pas seulement le titre du récent disque de Charlie Haden, c’est
aussi le titre d’un tout nouveau film du réalisateur Reto Caduff,
un cinéaste-documentariste de Zurich passionné par la musique. Fruit
de trois années de travail, cette production débute avec des images
tournées durant la réalisation du disque éponyme. Pourtant, ce n’est
pas un documentaire sur l’enregistrement, mais un portrait général
du bassiste américain. Le film, d’ailleurs tout aussi attachant que
son sujet, retrace le long parcours de ce prolifique musicien. Le récit
est appuyé par plusieurs documents d’archives et des témoignages
d’éminents collègues tels Pat Metheny – qu’on voit en duo avec
le bassiste au Festival de jazz de Montréal en 2005 –, Keith Jarrett,
Carla Bley et Joe Lovano. La caméra observe Haden sous plusieurs angles,
notamment dans son entourage familial, ou lui offre la chance d’exprimer
ses opinions politiques. En le regardant, on à peine à croire qu’il
aura 72 ans cette année, mais n’oublions pas qu’il a fait son entrée
en scène dans les années 1950 avec Ornette Coleman. Le documentaire
est bien mené dans son ensemble, tant dans le rythme que dans le découpage,
le tout suivant une approche classique axée sur la musique du principal
intéressé. Non seulement est-ce le premier documentaire consacré
à ce musicien important, mais il est aussi plus que pertinent. AL
Yvan Belleau : pas à pas
Productions préambule PP! 002
HHHHII
Saxophoniste ténor ayant roulé sa bosse
pendant de nombreuses années chez nous (Guy Nadon, feu Éval Manigat),
Yvan Belleau est, pour ceux qui le connaissent bien, un clarinettiste
de formation et de très bon calibre aussi. Sonorité pleine et sans
minceur aucune, articulation impeccable, maîtrise de ses idées, bref
des qualités qui se font entendre partout dans ce disque, et
ce, dès ses premiers moments (Lueurs). Parmi les 11 morceaux,
un titre (Pensées oniriques) est offert en trois
versions, les unes tout aussi rêveuses que les autres. Belleau passe
au saxo soprano dans trois autres morceaux, deux d’entre eux étant
les plus enjoués du disque (Déjà exaucé et Konpa
pour Éval), l’autre (Le chemin) laissant surtout
la place à l’inénarrable Raoul Duguay dans un rôle de quasi-crooner.
Ailleurs, la clarinette basse fait son apparition, quoiqu’en surenregistrement
très discret dans trois thèmes – un solo pour le prochain disque
? Accompagné par Luc Beaugrand au piano (dans une de ses rares présences
sur un album de jazz), du toujours fiable Frédéric Alarie à la contrebasse
et de son comparse dans le trio de Lorraine Desmarais, le batteur Camile
Bélisle, Yvan Belleau offre ici un second disque intègre et personnel,
même si on aurait aimé une ou deux pièces plus longues, question
de le voir déployer ses ailes un peu plus.
MC
Adrian Vedady : In Three Acts
Elephant Records ER 0808
HHHHII
Comme son titre l’indique, le premier
disque du contrebassiste montréalais Adrian Vedady met en vedette trois
groupes à l’instrumentation différente qui se succèdent à tour
de rôle. Avec Yannick Rieu (saxo ténor) et Phil Melanson (batterie),
le contrebassiste se livre d’abord à un remarquable dialogue à trois,
particulièrement dans les toutes deux premières pièces, Overture
et Contrecœur, toute deux bâties dans un esprit de jeu collectif.
Le saxophoniste se montre parment inspiré ici, et la contrebasse du
leader, particulièrement bien servie par l’enregistrement, lui fournit
souvent un contrepoint riche qui, dans la tradition de Scott LaFaro,
dépasse largement le simple accompagnement. Le second groupe, dans
lequel le contrebassiste est rejoint par sa compagne, la pianiste Kate
Wyatt, ainsi que par Erik Hove (saxo alto) et John Fraboni (batterie),
a un son bien travaillé, quoique plus convenu, mais offre un contexte
assez judicieux pour les compositions de Vedady. Pour le dernier volet
du triptyque, le guitariste Richard White
et l’inventif batteur Robbie Kuster (batterie) se joignent au bassiste
pour trois morceaux. En dépit des différences entre les ensembles,
Vedady est le fil conducteur de ce disque : avec un son plein, une attaque
sûre et une technique impeccable, il fait de ce post-bop de bon aloi
une vitrine taillée à la mesure de son talent prometteur.
n
(En concert le 12 juillet au Upstairs
Jazz Bar avec les deux saxos.) FAH
Réponses
C
(En 1986.)
B (Wilson a gagné le prix Miles-Davis
en 1999.)
D (Carter a joué en 1986 et 1995,
la seconde fois avec Charlie Haden et Eric Reed, la première avec une
section rythmique locale. Le pianiste, vous-vous en souvenez ?...)
C
A
D
(En 1983.)
B (Sa première présence remonte
à 1982.)
B
A
D
Bonus: B
De 9 à 11
: Décidemment, vous êtes un assidu avec une mémoire d’éléphant.
De 5 à 8
: Pas si mal, votre disque dur a bien conservé ses bits.
De 0 à 4 : On vous pardonne.
Mais le plus important c’est d’assister
à des concerts mémorables cette année.
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