Carrières en musique
30 avril 2007
Michel Gagnon :
LUTHIER
Patricia Jean
Études : DEC en sciences
pures, 1 an : UdeM
Lutherie
: North Bennet Street School, Boston
Ville : Varennes
Bien qu’il ait étudié le piano
durant sa jeunesse, Michel Gagnon a toujours su qu’il n’exercerait
jamais le métier de musicien. Il était beaucoup trop intrigué par
les sciences pour les délaisser. Après un DEC en sciences pures et
une année universitaire en biophysique, sa passion pour le monde des
vibrations l’attire vers la lutherie : « J’ai étudié la façon
dont les vibrations se mêlent, les vibrations dans la lumière... J’ai
décidé de faire un métier qui traite du son en terme de vibration
». Il part donc étudier ce métier à l’âge de 22 ans au North
Bennet Street School de Boston, une école spécialisée en lutherie
d’où il gradue en 1986.
Son intérêt pour les sciences,
Michel Gagnon le satisfait amplement avec cette profession : « C’est
un métier d’acousticien, on travaille la physique acoustique. Je
vais chercher mon petit côté ingénieur pour comprendre ce qui se
passe mécaniquement d’une façon acoustique et je fabrique tous mes
vernis avec la chimie .» L’aspect artistique demeure bien évidemment
très présent dans le domaine de la lutherie.
Michel Gagnon précise qu’il
y a trois types de luthier : le luthier qui fabrique l’instrument,
le luthier restaurateur-réparateur et le luthier commerçant. « Le
luthier restaurateur-réparateur restaure l’instrument endommagé.
Il faut que les réparations deviennent invisibles. Ça, c’est le
plus haut niveau de lutherie. C’est une expérience privilégiée
que de travailler sur des instruments anciens pour leur redonner pleine
valeur. Il n’y a pas de compromis, pas de liberté, on recherche la
perfection », indique Gagnon.
Michel Gagnon, qui fabrique,
restaure et fait le commerce des violons, violoncelles et altos, apprécie
aussi la diversité des techniques que l’on retrouve dans le métier
: « Chaque luthier obtient des résultats différents, car nous ne
travaillons pas tous avec la même science. On peut parler d’une signature
acoustique. Chaque instrument est aussi signé dans sa fabrication,
dans sa sculpture .»
Michel Gagnon a été boursier
du Conseil des arts et des lettres du Québec pour aller travailler
les ajustements sonores à New York avec le luthier René Morel : «
Il a eu une quarantaine d’apprentis, mais il n’en a eu qu’un sur
les ajustements sonores. Cela fera de moi une personne assez privilégiée
dans le futur », souligne Gagnon.
Alexandre Da Costa, Chantal
Juillet et Yegor Dyachkov font présentement partie des musiciens qui
ont choisi Michel Gagnon pour luthier. Ce dernier continue la pratique
du violon et du violoncelle qu’il a commencée il y a vingt ans :
« Cela me permet de comprendre la sonorité des instruments, ce dont
les musiciens me parlent », explique-t-il.
Comprendre la sonorité des
instruments, c’est ce qui a poussé Michel Gagnon à organiser des
dégustations acoustiques dans le passé : « C’est tout à fait comme
une dégustation de vins ou de fromages. On a une variété d’instruments
et on les fait jouer par le même musicien pour faire ressortir les
différences de son. » Michel Gagnon prévoit organiser une dégustation
sur la sonorité des quatuors en 2008. n
Odile Gruet : copiste
Catherine Paiement-Paradis
Études : Maîtrise en musique
- percussion (Université de Montréal)
Premier
Prix en analyse musicale (Conservatoire de Bordeaux, France)
Ville : Montréal
Copiste. Le mot renvoie à l’image
d’un moine du Moyen Âge penché au-dessus de ses écrits. Pourtant,
le métier de copiste existe encore. Et il n’est en aucun cas relié
à la vie monastique. Dans le domaine musical, le copiste est celui
qui retranscrit des partitions. « Le compositeur me donne son score
et je retranscris chacune des parties en partitions séparées pour
chaque instrumentiste », explique la copiste montréalaise Odile Gruet.
En plus de recopier chaque
note de musique (Odile Gruet travaille avec un ordinateur depuis 1987),
la copiste tient un rôle d’intermédiaire entre le compositeur et
les instrumentistes. Elle doit s’assurer que tous les musiciens aient
les bonnes indications en main. « J’annote et je mets des points
de repère dans les partitions afin que les musiciens puissent non seulement
suivre la musique, mais également sauver du temps en répétition »,
explique Odile Gruet. Par exemple, si un tromboniste a un silence de
cinquante-cinq mesures dans sa partition, la copiste lui inscrira des
repères afin qu’il puisse se retrouver le plus facilement possible.
Repères qui ne sont pas donnés par le compositeur.
« Mon travail est très
important, car on trouve souvent des annotations compliquées dans les
partitions de musique contemporaine », explique Odile Gruet. La copiste
s’assure donc de rendre la musique plus facile à lire pour les musiciens.
Tous les copistes sont autodidactes.
« Il n’existe pas d’école ou de cours pour devenir copiste »,
insiste Odile Gruet, française d’origine, qui a étudié la percussion
au Conservatoire de Bordeaux, avant d’entamer une maîtrise en percussion
à l’Université de Montréal en 1980. Devenir copiste ne faisait
pas partie du plan de carrière de la jeune percussionniste. Elle a
commencé à copier des partitions à l’université, puis a véritablement
appris le métier avec un mentor qui lui a montré les règles de l’art.
C’est maintenant au tour
d’Odile Gruet d’aider les plus jeunes. Elle reçoit souvent des
courriels d’étudiants désirant des trucs pour devenir copiste. «
Comme il n’y a pas d’école, c’est à moi de transmettre ce que
je sais », explique-t-elle. Mme Gruet donne également des cours privés
à des compositeurs ou des étudiants sur le fonctionnement de Finale,
un logiciel nécessaire à son travail.
Être musicien est un pré-requis
évident pour exercer ce métier. Mais non seulement le copiste doit-il
lire la musique, il est primordial qu’il ait été instrumentiste.
Avoir joué de la percussion dans un orchestre permet à Odile Gruet
de se mettre à la place des musiciens, « ce qui manque parfois aux
compositeurs », explique-t-elle. Par sa connaissance des instruments,
il est facile pour elle d’adapter les partitions quand elles ne conviennent
pas à leur tessiture, par exemple.
« Le travail de copiste
est très technique et fastidieux, mais j’aime la liberté qu’il
m’offre », indique Odile Gruet. Un métier convenant à
ceux qui, tout comme elle, apprécient travailler à la maison, à leur
propre rythme et horaire. n
Michel Léonard :
musicothécaire
Catherine Paiement-Paradis
Études : Baccalauréat en musique
- flûte (Université de Montréal) ;
Maîtrise
en interprétation - flûte (Université de Montréal)
Ville : Montréal
Le métier de Michel Léonard
est méconnu du grand public. Mais à l’ombre des projecteurs, le
musicothécaire de l’OSM, considéré comme un musicien de l’orchestre
(contrat de première chaise à l’appui), réalise un travail essentiel
d’organisation et de cohésion. « Quand les musiciens s’assoient
devant leurs partitions, ils ne réalisent pas tout le travail qu’il
y a derrière. Mais c’est tant mieux comme ça. Ce sont les meilleurs
au monde, ils ne doivent pas avoir à s’en soucier », confie Michel
Léonard. Sans un musicothécaire, un orchestre de l’ampleur de l’OSM
ne pourrait jamais fonctionner. C’est lui qui, au début de la saison
musicale, commande les partitions (louées ou achetées), quand elles
ne se trouvent pas dans la musicothèque de l’orchestre. Un travail
qui n’est pas aussi facile qu’il en a l’air. « Trouver des partitions
peut s’avérer très ardu », admet le musicothécaire. Il doit parfois
réaliser un véritable travail de détective avant de trouver quelle
édition sera interprétée par un musicien invité. « C’est à moi
de le découvrir, car les agents des solistes ne le diront pas », révèle
Michel Léonard.
Une connaissance poussée
de la musique est primordiale pour être musicothécaire. Michel Léonard,
qui possède une maîtrise en flûte de l’Université de Montréal,
en plus d’être chanteur avec l’ensemble Arion et Les Violons du
Roy, doit également faire le travail de copiste. Le musicothécaire
peut retravailler des partitions, écrire des coups d’archet, faire
de la transposition. « Un orchestre en temps supplémentaire coûte
très cher. Mon travail est de m’assurer que la répétition de l’orchestre
ne s’étire jamais à cause d’un problème quelconque dans les partitions
», révèle Michel Léonard. Ce dernier travaille d’ailleurs en étroite
collaboration avec l’administration de l’OSM pour la gérance des
budgets (achats de partitions et salaires des musiciens).
Comme pour le métier de
copiste, celui de Michel Léonard est autodidacte. Souvent, ce sont
des musiciens de l’orchestre qui se transforment en musicothécaires.
De son côté, Michel Léonard avait fait du travail d’édition pour
l’OSM et des compositeurs québécois avant d’être engagé à l’OSM
en 1999. « J’ai appris en bombardant de questions l’assistant en
poste quand je suis arrivé », confie le musicothécaire. Par contre,
« il est important d’avoir joué d’un instrument pour comprendre
les besoins des musiciens », précise-t-il.
« C’est un métier plein
de défis qui me permet de rencontrer de grands chefs et de grands musiciens
», conclut-il. Avis à ceux qui seraient intéressés par le poste
de Michel Léonard, troisième musicothécaire seulement dans l’histoire
de l’OSM. « Je compte rester ici jusqu’à ma retraite dans 20 ans,
à moins d’un changement dans ma carrière », avoue celui qui, en
2001, s’est fait offrir un poste au Metropolitan Opera de New York. n
Marcel Lapointe : Accordeur de pianos
de concert
Isabelle Picard
Étudies : -Apprentissage
auprès d’un accordeur
Cours de perfectionnement
City: L’ange-Gardien
Il y a une poignée d’accordeurs
de pianos de concert au Québec. Marcel Lapointe, qui s’occupe notamment
des pianos du Palais Montcalm et du Grand Théâtre de Québec, est
du nombre. Selon lui, « il faut être un peu fou » pour faire ce métier,
beaucoup plus exigeant que celui d’accordeur de pianos de maisons.
Dans une maison, le piano n’est jamais déplacé et il se trouve dans
un environnement relativement stable. Il en va tout autrement dans une
salle de concert.
Les conditions idéales pour
le piano sont un taux d’humidité de 42 % à 45 % et une température
de 21 degrés Celcius. La plupart des salles ont une pièce spécialement
aménagée qui offre ces conditions en permanence, où on entrepose
les pianos. Les instruments sont donc déplacés chaque fois qu’ils
doivent servir et subissent des changements rapides de climat (durant
les froids d’hiver, le taux d’humidité d’une salle de concert
peut être de 20-25 %). Ajoutons à cela les 40 000 watts d’éclairage
dirigés sur le piano durant un concert et les courants d’air causés
par le système de ventilation, qui s’active avec l’arrivée du
public.
Tous ces facteurs compliquent
la tâche de l’accordeur : Le bois réagit dans un délai de quelques
minutes à un changement d’hygrométrie – à 25 % d’humidité,
la courbure de la table d’harmonie s’affaisse en quelques minutes
– et le métal (dont sont faites les cordes) réagit dans un délai
de cinq secondes à un changement de température – sous un éclairage
de 40 000 watts, en l’espace de 5 minutes, le piano descend d’un
centième de demi-ton. Sans compter qu’on demande à un instrument
qui n’a pratiquement pas évolué depuis 1890 de jouer toujours plus
fort, dans des salles à l’acoustique discutable, qui peuvent contenir
2 000 places et plus (en 1890, les salles les plus grandes contenaient
800 places…). Qu’un accord de piano résiste à tout ça, c’est
pratiquement mission impossible, affirme Marcel Lapointe.
Le jour d’un concert, l’accordeur
sort le piano de sa pièce à environnement contrôlé et l’accorde
une première fois pour la répétition du soliste. Environ deux heures
avant le concert, le piano est accordé à nouveau (quand ce temps n’est
pas réduit par des musiciens qui arrivent en retard ou qui répètent
jusqu’à la dernière minute…). Pour l’enregistrement d’un CD,
l’accordeur peut facilement réaccorder complètement le même piano
de six à huit fois en trois jours, sans compter les innombrables corrections
d’unissons.
Il y a différentes façons
de devenir accordeur de piano. Il existe des cours par correspondance,
dont quelques-uns sont excellents et d’autres médiocres – il faut
être bien conseillé. On peut aussi, comme l’a fait Marcel Lapointe,
apprendre auprès d’un accordeur. Plusieurs compagnies offrent des
cours de perfectionnement pour devenir accordeur de pianos de concert.
C’est le cas de Steinway, Bösendorfer, Fazioli, Yamaha et Kawai entre
autres. Tout au long de sa carrière, l’accordeur de piano de concerts
sera amené à se perfectionner : Marcel Lapointe suit des cours
chaque année depuis presque 25 ans. Il est également indispensable
d’être musicien.
Si beaucoup de désagréments
sont liés au métier, la plus grande gratification vient de la reconnaissance
des pianistes. « On fait en sorte que le pianiste joue mieux, en lui
donnant un piano préparé à son goût. » Connaître personnellement
les pianistes, manger avec Kristian Zimerman ou Martha Argerich… «
Les avantages, ce sont tous les à-côtés qui ne sont pas l’accord
comme tel. » n
Louise Forand-Samson : directrice
artistique
Isabelle Picard
Études : Piano : Montréal, Paris,
NewYork
Ville: Québec
Directrice artistique du Club
musical de Québec depuis 36 ans, codirectrice artistique du Festival
de Lanaudière pendant 10 ans (de 1990 à 2000), Louise Forand-Samson
a un atout important, qui ne s’acquiert qu’avec les années : l’expérience.
Mais elle a surtout une personnalité forte – un « front de bœuf
», comme elle dit – qualité essentielle pour un directeur artistique.
Car celui-ci doit imprimer sa personnalité au sein d’un organisme.
Bien sûr, il se fait conseiller, mais c’est essentiellement un métier
subjectif. « On y va selon nos critères, nos choix,
les relations que nous avons créées au fil des années »,
explique Louise Forand-Samson. Un changement de direction artistique,
c’est un changement complet de couleur.
Le rôle d’un directeur
artistique ? Construire quelque chose qui soit attirant, original, qui
ait de la personnalité. Louise Forand-Samson tente, à chaque saison,
d’avoir parmi ses artistes à la fois des « locomotives » – des
grands noms déjà bien établis – et des jeunes en début de carrière.
C’est ce qu’elle appelle son « flair de chien de chasse » de directrice
artistique qui la guide dans le choix d’artistes qu’elle juge prometteurs.
Avec ces jeunes, il est possible de développer une certaine fidélité
: une fois bien établis à leur tour, ils se souviennent de ceux qui
lesont accueillis à leurs débuts. Un bon directeur artistique doit
également prendre soin de se tenir à l’écart des grands noms sur
le déclin.
Le bon côté du métier,
c’est les rencontres que l’on y fait. « Un musicien qui se donne
en “pâture” à plus de 1 000 personnes 150 soirs par année
a forcément une personnalité particulière. » Louise Forand-Samson
a d’ailleurs développé des liens d’amitié avec certains d’entre
eux. Quand les artistes arrivent, c’est la fête ! Mais pour parvenir
à ce moment, il faut passer par ce que la directrice du Club musical
appelle « la poutine », le côté un peu moins intéressant de la
médaille : chipotage de dates, négociations parfois difficiles, etc.
Aussi, les musiciens sont des humains, qui ont des problèmes d’humains
! Il peut donc arriver qu’ils soient moins en forme, plus nerveux.
Un bon sens de l’humour
est une qualité utile – l’humour aide à faire passer certaines
choses plus difficiles...– mais avant tout, la qualité première
d’un directeur artistique doit être son honnêteté et sa droiture
envers les artistes et les imprésarios. Comme le rappelle Louise Forand-Samson,
il faut des années pour se bâtir une bonne réputation, mais un seul
coup de téléphone peut suffire à la défaire. Être soi-même musicien
est aussi un atout important : il est alors plus facile d’établir
un lien de confiance avec les artistes et la compréhension est meilleure. n
Où mènent les études en musicologie
?
Réjean Beaucage
C’est une conception assez répandue
de croire que le seul débouché qui puisse survenir après des études
en musicologie soit... l’enseignement de la musicologie. C’est pourtant
aussi faux que de penser que le seul débouché à des études en violon,
par exemple, soit le travail au sein d’un orchestre symphonique.
Marie-Thérèse Lefebvre, responsable du secteur de musicologie
à l’Université de Montréal et qui y enseigne, au premier cycle,
le cours « Introduction à la musicologie », sait bien que cette conception
est fausse. Afin de débarasser ses étudiants et étudiantes de ce
mythe, elle organisait à la fin mars, dans le cadre de son cours, une
table ronde sous le thème « Où mènent les études en musicologie
».
« C’est la quatrième
ou cinquième fois que l’on fait ce type de rencontre, explique Marie-Thérèse
Lefebvre. J’ai pensé organiser ces rencontres parce que j’ai constaté
que certains des étudiants qui se retrouvaient dans mon cours d’introduction
(ils sont 14 cette session) avaient choisi le programme par défaut.
Soit parce qu’ils n’avaient pas été admis en interprétation ou,
simplement, parce qu’ils sont attirés par l’histoire, mais ils
n’ont jamais vraiment entendu parler de la carrière qui peut attendre
le musicologue. J’ai aussi constaté que les orienteurs professionnels
qui travaillent au niveau du secondaire ou du Cégep n’ont pratiquement
aucune information à offrir sur la musicologie à des étudiants qui
s’intéressent pourtant à la musique... »
On sait bien que le premier
cycle universitaire conduit à une certaine spécialisation, mais il
laisse encore de nombreuses portes ouvertes pour la suite. Ainsi, Marie-Thérèse
Lefebvre parle d’un étudiant qui, après un baccalauréat en musicologie,
a choisi de s’inscrire à une maîtrise à l’École nationale d’administration
publique (ENAP), mais avec l’idée de faire carrière dans un domaine
qui soit relié à la musique. « C’est un diplôme qui ouvre un éventail
très large de possibilités, et en restant près du milieu musical
qui est, d’abord et avant tout, ce qui nous anime. En restant en musicologie
pour les deuxième et troisième cycle, bien sûr, on se spécialise,
et ça peut être autour d’un territoire histo-rique ou géographique
parti-culier, ou on peut se spécialiser en analyse. Nous sommes aussi
de plus en plus souvent appelés à travailler au sein de réseaux pluridisciplinaires.
»
Lors de la table ronde qu’elle
organisait en collaboration avec la Société québécoise de recherche
en musique, Marie-Thérèse Lefebvre recevait une brochette d’invités
qui, sans en brosser un portrait exhaustif, donne un bon aperçu des
possibilités qui s’offrent à l’aspirant musicologue. Elle recevait
des musicologues qui travaillent aujourd’hui en communication, en
administration ou en enseignement à Radio-Canada, à l’OSM, à l’Opéra
de Montréal, au Conservatoire de musique et d’art dramatique du Québec,
à Bibliothèque et Archives nationales du Québec, à l’Observatoire
international sur la création musicale (OICM), au Cégep d’Alma ou
à l’École nationale de la chanson du Cégep de Granby. La vie musicale
est un univers vaste et complexe, et les façons de l’appréhender
sont nombreuses, alors, n’hésitez pas à vous renseigner ! n |