Appuis financiers à
l’éducation musicale privée
L’étude
privée a longtemps été le moyen traditionnel d’obtenir une éducation
musicale. Cet article traitera brièvement de son importance et des coûts
qui s'y rattachent pour ensuite se concentrer sur les façons d’obtenir de
l’aide financière sous forme de bourses et prix auprès des organismes
philanthropiques, municipaux et des autres institutions.
Les bourses examinées ici sont surtout proposées aux
mineurs (les parents assumant les frais de leur
éducation musicale
). Les adresses des
organismes cités se retrouveront dans un Bottin à la conclusion de
l’article.
L’étude musicale privée, luxe
ou nécessité ? La tendance à graduellement éliminer l'enseignement des
arts dans les écoles publiques porte à croire que ce soit une nécessité
croissante. Par contre, le coût de ce genre d’instruction le transforme
rapidement en luxe.
Les
recherches confirment les nombreux bienfaits non-musicaux d'une éducation
musicale : la performance académique accrue, l’épanouissement créatif et
le développement du processus cognitif, ce dernier regroupant les
activités simultanées de (1) l’identification et l’interprétation du
langage musical, (2) la
perception et la sensibilité auditive soutenue et (3)
la planification et
l’adaptation continuelle de la coordination motrice.
Les parents avertis se tourneront spontanément vers l’instruction
privée. Leur choix peut être motivé par l’attention individuelle portée
aux jeunes. L’apprentissage d’un instrument peut également faire partie
d'une tradition familiale reflétant un amour de la musique. Quelles sont
les dépenses en jeu et existe-t-il des alternatives à l’instruction privée
?
Considérations financières
On ne peut nier le coût considérable de
l’éducation musicale. Selon l’Association des professeurs de musique du
Québec (APMQ), le taux horaire des professeurs privés se situe, à
Montréal, entre 25 et 35 dollars. Les frais de scolarité dans les grands
conservatoires de Montréal, le Conservatoire de
musique de McGill et l'école de musique Vincent d’Indy sont légèrement plus élevés, entre 33 et 40
dollars de l’heure.
Évidemment, il faut inclure
l’achat ou la location d’un instrument, l’achat des partitions et les
frais d’examens, qui varient d’une institution à l’autre. Pour certains
élèves, des déboursés supplémentaires devront être consacrés à
l’accompagnement. N’oublions pas les frais de concours, les classes de
maître, le transport. Toutes ces dépenses s’additionnent rapidement,
souvent multipliées par le nombre d’enfants dans une même famille.
Les institutions musicales
publiques offrent l’instruction à un prix beaucoup plus bas. Au
Conservatoire de musique de Montréal, subventionné par le gouvernement
provincial, les frais sont de 200$ par an aux niveaux primaire, secondaire
et collégial. Par contre, tout postulant doit passer une audition et, une
fois admis au Conservatoire, doit maintenir un haut niveau d’excellence
afin de préserver sa place.
Une dernière option reste l’école publique spécialisée. À Ville
Mont-Royal, l’école secondaire
Pierre-Laporte , affiliée à
Vincent d’Indy, offre un programme en concentration musique classique. Il
inclut une leçon individuelle hebdomadaire d’instrument, de la culture
auditive et des cours de théorie, de chant et de musique d’ensemble. Au
secondaire I, l’admission au programme est basée sur le bulletin scolaire
et les aptitudes musicales de l'élève (sauf pour le violon, qui comporte
quelques critères supplémentaires). À partir du secondaire II, le
postulant doit se soumettre à une audition.
Les parents doivent évidemment assumer les coûts de l’éducation
musicale. D’autres sources de financement existent et sont accessibles
pour les jeunes musiciens talentueux et travaillants. Bien que ces sources
ne sauraient couvrir le coût entier de l’instruction privée, elles peuvent
venir alléger le fardeau fiscal ou au moins apporter une certaine
reconnaissance des efforts des élèves. Dans la région métropolitaine, ces
sources incluent les fondations, les organismes charitables, le
financement municipal et régional, les bourses accordées par les
conservatoires et les concours.
Fondations et organismes
charitables Selon Revenu Canada, une
fondation a pour but premier le déboursement de fonds et un
organisme charitable , la réception de fonds. Les fondations
sont par ailleurs classées publiques ou privées. La fondation publique procède par levées
de fonds afin de réunir l’argent nécessaire au financement de leurs
propres activités ou subventionner certains organismes charitables. La
fondation privée octroie des fonds aux récipiendaires de son choix,
organismes ou individus.
Quand il s’agit d’individus,
l’aide financière philanthropique reste difficile à obtenir. Un examen du
Canadian Directory to Foundations and Grants a révélé qu’au Québec, bien
qu’il existe plusieurs fondations privées dont les intérêts incluent la
musique, les arts et l’éducation, aucune ne s’adresse au financement
individuel. S’il y a donc un domaine qui nécessite l’initiative des
éducateurs, musiciens, parents et autres gens concernés, c’est le
développement de fondations dont le but premier serait le financement de
l’éducation musicale privée, soutenant la formation des futurs artistes.
Lors d’une conversation avec M. Raymond Sealey, le directeur exécutif
du Canadian Amateur Musicians -
Musiciens Amateurs du Canada
(CAMMAC), il commenta que "la mise en place d’un fonds de bourses par l’entremise des
associations de professeurs privés serait la meilleure option pour le
financement de l’éducation musicale privée. Si les professeurs négligent
de prendre une part active dans le développement de ce genre de programme,
je doute que ces ressources voient le jour.
"
Fait intéressant, c’est exactement ce qu’a fait l’APMQ. En 1996, elle a
établi La Fondation québécoise pour
l’Éducation Musicale (FQEM).
Cet organisme charitable a pour
mandat (1) de promouvoir
l’excellence dans le domaine des études musicales, (2) de rendre disponible de l’aide
financière aux jeunes musiciens qui en font le demande et
(3) d’offrir la culture
musicale à un plus vaste public.
Les
fonds nécessaires à ces activités sont obtenus au moyen de campagnes de
financement, de diverses activités bénéfice, de dons ou de legs. Les prêts
et les bourses sont remises suite à une demande de l'étudiant ou grâce aux
prix accordés aux élèves méritants lors des concours organisés par l’APMQ.
Pour ceux
qui désireraient appuyer financièrement les jeunes musiciens sans la
dépense et le fardeau administratif qu’implique l’établissement et le
maintien d’une fondation privée, il existe une alternative intéressante.
C’est la création d’un fonds au sein d’une fondation existante (ex.
une fondation communautaire
),
le donateur désignant le nom et l’objectif du fonds. Cette option est
expliquée dans la brochure Establishing a Private Foundation :
"Les rapports annuels et
autres publications de la fondation nommeront le fonds en question,
accordant ainsi au donateur une reconnaissance à perpétuité. L’avantage de
cette disposition est sa simplicité, car aucun frais juridique ne s’y
rattache. Tous les montants, grands ou petits, reçoivent les avantages
d’une gérance professionnelle à frais minimes et peuvent profiter au
maximum des avantages fiscaux permissibles. "
Dans la grande région métropolitaine, la plupart des fondations
publiques qui apportent de l’aide financière aux jeunes musiciens sont
associées à une municipalité ou à une région ; d’autres sont gérées par ou
affiliées à un conservatoire ou à un autre organisme de musique.
Le financement régional et
municipal En général, les municipalités
soutiennent les arts, en particulier la musique, par le moyen d’orchestres
de jeunes, de concerts publics ou autres événements spéciaux. Des fonds
sont souvent mis à la disposition d’organismes communautaires.
Comme dans le cas des
fondations publiques et privées, l'accès aux fonds reste difficile. Des
discussions avec plusieurs représentants municipaux de la région de
Montréal, ont révélé que bien que la plupart des villes ne disposent pas
de fonds spécifiques à cet égard, de l’aide financière pourrait être
accordée suite à une demande d’aide précise et exceptionnelle de la part
d’un jeune musicien. Cela impliquerait une lettre détaillée soumise au
conseil municipal où réside cette jeune personne. Par exemple, la ville
d’Outremont a permis l’usage gratuit d’une salle de concert pour une jeune
citoyenne qui cherchait à monter un concert bénéfice. Une autre situation
pourrait être une demande de fonds qui aiderait à couvrir les frais de
voyage pour un concours national ou international. Dans le cas où la ville
ne pourrait pas aider, une demande pourrait être acheminée à un organisme
charitable communautaire, les clubs Optimiste ou Richelieu par exemple ou
encore vers les députés régionaux. C’est souvent une question de fierté
civique quand une municipalité peut appuyer les efforts d’une jeune
personne douée qui ensuite la représente aux niveaux provincial, national
ou international.
Certaines
municipalités et régions disposent de fondations et d’organismes
charitables qui offrent de l’assistance financière aux jeunes talentueux
dans plusieurs domaines (science, sports, les arts). Les postulants
doivent répondre à certains critères, remplissant des formulaires
détaillant leurs aspirations et leurs réalisations. Un curriculum vitae
est souvent requis. Les bourses octroyées peuvent représenter une
reconnaissance municipale des réalisations d’une jeune personne. Il faut
noter que ces fonds sont en place pour encourager et promouvoir la
carrière des jeunes qui ont le potentiel et le désir de devenir
professionnel dans leur domaine. Les municipalités et régions dans la
grande région métropolitaine qui disposent de ce genre d’organisme
incluent Candiac (La Fondation Hélène Sentenne), Mirabel (Le Fonds de
développement des jeunes talents de Mirabel), Anjou (L’Association de
promotion de l’élite d’Anjou), Saint-Bruno (La Bourse de la Fondation des
élites de Saint-Bruno-de-Montarville) Terrebonne (Le Programme de soutien
à l’élite sportive et culturelle), Laval (La fondation des arts de
Laval*), Saint-Laurent (La fondation du maire de
Saint-Laurent*
), les Laurentides
(Conseil de la culture et des communications des Laurentides) et la
Montérégie (Le Fonds Claude-Raymond Inc).
* Ces fonds sont applicables à partir du CEGEP.
Festivals et concours
De nombreux festivals et concours
se tiennent dans la région de Montréal. Pour les jeunes musiciens, ces
événements contribuent à leur croissance musicale, fournissent des
objectifs à atteindre et récompensent l’excellence. Ces concours accordent
des bourses et prix à leurs lauréats, dans le but d’appuyer leur éducation
musicale. Les montants varient selon l’âge des concurrents et les budgets
des événements.
Pendant la Semaine de la
musique canadienne à la fin novembre, l’APMQ organise des récitals. Les
élèves qui ont les meilleures notes sont invités à jouer au concert gala
qui clôture la semaine. En 1999, des prix d’une valeur totale de plus de
500$, incluant la bourse Rose Goldblatt, ont été décernés à ces élèves.
En mai 2000 aura lieu le Festival de musique classique de
Montréal,
organisé par l’APMQ et la FQEM. Ce festival fera partie des activités du
125e anniversaire de la ville de Verdun et bénéficiera du soutien
municipal. Il est divisé en catégories : piano, solo et quatre mains,
cordes, vents et chant. Les prix offerts devraient dépasser les 3000$ et
incluront la bourse Rita Barg.
L'école de musique Vincent d’Indy organise le Concours Inter-Élèves
, ouvert à tous les élèves
de ses professeurs affiliés. Selon Thérèse Marcy, responsable du concours
: "Nous pouvons offrir plus de 150 prix à chaque année ; bien que ce ne
soient pas de gros montants (5 à 250$), le grand nombre reflète l’esprit
d’encouragement du concours. " Le financement de
l’Inter-Élèves est parrainé par La Fondation
Vincent d’Indy, SOCAN, Jeunesses musicales du Canada et le Centre de
musique canadienne (CMC), mais dépend également des contributions de
l’auditoire lors des deux épreuves et du gala du concours.
À chaque mois de mai, le Conservatoire de musique de McGill tient son
Concours de concerto , ouvert à tout élève qui y
est inscrit pour un minimum de 20 semaines de cours d’instrument. Les
participants sont classés selon la difficulté de leur répertoire. Les
gagnants reçoivent des bourses qui viennent défrayer les frais de
scolarité futurs au Conservatoire.
La ville de Repentigny est le théâtre quant à elle du Concours de l’Association de Repentigny pour l’Avancement de
la
Musique (ARAM).
Pendant trois
week-ends en mai, des concurrents âgés de cinq à vingt-cinq ans se
présentent dans les classes solo, duo, concerto et musique de chambre. Un
total de 10 000$ en bourses est accordé, allant de 50à 300$ dans la
catégorie cinq à neuf ans jusqu’à un prix de 1 500$ dans la catégorie
seize à vingt-cinq ans.
Au Nord de Montréal, on retrouve le Concours des jeunes musiciens des Laurentides
. Selon la directrice, Mme Rosette Pipar, le concours
accueille plus de 400 participants à chaque année. Subventionné par la
Banque Royale, Emploi Québec, le ministère de la Culture et les députés
régionaux, ce concours offre un total de 5 000$ en bourses.
Sur la rive sud, la ville de Saint-Lambert accueille les participants
du Concours Montérégie en
Musique . Ce concours est
ouvert à tout résidant de la Montérégie ainsi qu’à tout élève dont le
professeur y réside. Plus de 2 300$ en prix sont accordés dans deux
catégories (14 ans et moins, 15 ans et plus). D’autres prix incluent une
session au Camp musical de Lanaudière, participation au concert gala et la
bourse Francine Chabot (200$). Dans la classe concert, les gagnants ont
l’occasion de jouer en concert avec l’Orchestre symphonique de la
Montérégie.
Finalement, le Concours de musique du Canada apporte de l’aide
financière à ses lauréats par le moyen de bourses accordées aux niveaux
régional, provincial et national. M. Louis Dallaire, directeur général et
coordonateur musical du concours, a expliqué que les montants dont
disposent les comités régionaux et provinciaux diffèrent annuellement et
régionalement, étant déterminés par les fonds en main après avoir honoré
leurs obligations envers le CMC. Ils récompensent leurs propres gagnants
et vont souvent les aider à défrayer les frais de voyage pour se rendre en
finale nationale. Au niveau national, les bourses sont accordées d’après
les catégories d’âge (7 à 9, 10 à 14, 15 à 18 et 19 à 28). Les trois plus
hautes notes dans chaque catégorie reçoivent des prix dont le minimum est
de 100$. Des bourses supplémentaires sont ensuite accordées d’après les
fonds qui demeurent disponibles.
Autre aide financière
Dans cette catégorie, on
retrouve les bourses accordées par les Conservatoires ainsi que celles
accordées par les organismes charitables et les fondations associés à une
activité particulière. Certaines bourses sont des prix d’excellence tandis
que d’autres sont accordées suite à une demande individuelle.
Au printemps, les élèves du Conservatoire de musique de McGill sont
invités à passer une audition pour les bourses suivantes : en piano, la
Vera Black ; en violon Suzuki, la Bryan
Rabiza ; et en flûte
Suzuki, la Jean Tremblay . Les
candidats pour la bourse Vera Black doivent être des élèves inscrits pour
l’année complète (32 semaines) de leçons d’une heure au Conservatoire et
dont le niveau soit un minimum de secondaire IV.
D’autres
petites bourses sont offertes par le Fonds de bourse aux
étudiants du Conservatoire de musique de McGill. Toute demande pour une aide
financière doit être présentée par écrit au directeur adjoint avant le 1er
avril. Les candidats doivent avoir complété au moins une session au
Conservatoire. De plus, les familles ayant trois membres ou plus inscrits
au conservatoire profitent d’un escompte de 5% sur les frais de scolarité.
Les Examens du Conservatoire Royal de
Musique (RCM Examinations) offrent des bourses et récompenses
dans toutes les disciplines en reconnaissance des efforts des candidats
qui remportent les meilleures notes lors des examens. Tous les candidats
sont automatiquement éligibles, ce qui élimine toute mise en candidature.
Les prix applicables aux résidants du Québec incluent le
prix Kathryn Sinclair (plus
haute moyenne nationale, histoire 5e année) ; la bourse Helen Tough Murray
(plus haute note
nationale, ARCT artiste, citoyens canadiens seulement) ;
la bourse mémoriale Patricia McLean (plus haute moyenne nationale, piano 8e année) ;
la bourse Gordon Hallett
(plus haute moyenne, minimum 80%, des notes combinées pratiques et écrites
du ARCT pédagogique) ;
la bourse Antal Janos Dvorak (trombone, plus
haute moyenne nationale, minimum 9e année).
En conjonction avec le CRM, la
compagnie Frederick Harris Music accorde des bourses aux candidats qui
atteignent la plus haute note (minimum de 80%) aux examens pratiques de
chaque discipline et niveau dans leur province ou région. Toutes les
matières théoriques du niveau doivent être complétées avant ou dans la
même année que l’examen d’instrument pour y être admissible.
Les élèves de professeurs appartenant aux Associations des diplômé-e-s
du CRM et qui ont complètement terminé la 9e année des Examens du CRM
peuvent faire une demande pour la Bourse Marion Furguson. Cette
bourse est versée au professeur pour défrayer les coûts d’instruction
privée en préparation des examens avancés du CRM.
Les élèves inscrits en musique au collégial à l'école de musique
Vincent d’Indy peuvent recevoir des bourses de la part de La Fondation Vincent
d’Indy
. À chaque année, la fondation octroie plus de 10 000$ en
bourses. Pour les élèves inscrits au parascolaire, toute demande d’aide
financière est évaluée individuellement et l’aide est accordée selon les
disponibilités. Comme pour le Conservatoire McGill, les familles avec
plusieurs enfants inscrits au cours de musique peuvent profiter d’un léger
escompte.
De l’aide
financière est également offerte aux jeunes qui veulent faire l’expérience
d’un camp musical.
Le Camp musical de Lanaudière offre des programmes de deux semaines,
appuyés par la
Fondation Père Lindsay.
Il expliqua que des
bourses de 100$ sont accordées aux jeunes campeurs qui en font la demande
sur le formulaire d’inscription. Toute demande supplémentaire est
considérée et les familles sont aidées sur une base individuelle.
Le Centre de musique du Lac
MacDonald , gérée par CAMMAC, offre
huit sessions d’une semaine pendant l’été. Le Fonds de bourses du
CAMMAC assiste les campeurs
en offrant des bourses entre 100 et 200$ qui viennent défrayer une partie
des coûts d’une session au camp.
ConclusionLe soutien financier à l’étude musicale privée existe, mais
l’accès est déterminé dans une large mesure par les efforts de ceux qui le
recherchent : les efforts accomplis par les élèves dans le
perfectionnement de leur art, mais aussi les efforts des élèves, parents
et professeurs qui s’activent à rechercher et obtenir de l’aide financière
auprès des organismes qui en offrent. Selon un parent qui réussit à
obtenir des bourses pour ses enfants, il faut se faire de la publicité :
"Si les municipalités et autres organismes ne connaissent pas le talent et
les réalisations des jeunes citoyens, comment peuvent-ils leur démontrer
un intérêt en appuyant financièrement leurs aspirations ? "
Tenant compte de l’importance
et du coût de l’éducation musicale privée, parents, enseignants et
fonctionnaires devraient s'unir afin de la rendre plus accessible. Oui,
l’éducation musicale privée est une nécessité; gardons-la abordable.
Références
- Canadian Centre For Philanthropy. (1998).
- Canadian directory to foundations and grants.Toronto: Taniguchi, J.
(Ed).
- Carr, G., Goodman, W. (1986). Establishing a private foundation
(brochure). Toronto: Canadian Centre for Philanthropy.
- Hall, M., Macpherson, L. (1995, October). Foundations: a potential
source of funding for charities ? (Research Bulletin, Vol. 2, No. 4)
Toronto : Canadian Centre For Philanthropy.
- Weinberger, N.M. (1999, Fall). The second class status of music
education is based on false beliefs. Musica Research Notes, 6(3)
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