La page des jeunes
AUTOMNE 1999
MUSIQUE DE FILMS
T u as vu le dernier film
de Star Wars, "La menace fantôme" ? Les autres aussi ? La musique est
certainement une des raisons qui rend ces films aussi excitants. Presque
tout le monde peut chanter la fameuse marche d'ouverture des 4 films !
Elle est en deux sections : l'une avec des triolets, l'autre avec des
rythmes pointés. Les disques de Star Wars sont parmi ceux qui ont récolté
le plus de prix (entre autres des Oscars) et restent parmi les albums de
musique de films les plus vendus de tous les temps ! Celui qui a composé
cette musique légendaire s'appelle John Williams.
John Williams est né en 1932 à New York. Son père était un percussionniste classique et aussi un batteur de jazz. John débute le piano à l'âge de 7 ans, puis il se met aussi à l'étude de la trompette, du trombone et de la clarinette ! Déjà au secondaire, John Williams composait des arrangements pour l'harmonie de son école ! Il a composé sa première sonate à l'âge de 19 ans, alors qu'il étudiait à UCLA (University of California Los Angeles, une université américaine reconnue).
En 1977, quand John Williams a obtenu le contrat de la composition de la musique du premier film de Star Wars, le réalisateur George Lucas lui remit une copie temporaire du film. De cette première version est née son inspiration. Il s'est inspiré de la musique romantique du 19ème siècle et de la symphonie "Les planètes " de Holst. Il a utilisé également une technique chère à Wagner, celle du leitmotiv. Le leitmotiv est un motif mélodique associé à un personnage (ou à une émotion) qui revient quand le personnage est sur scène ou qu'on parle de lui. Dans le cas de Star Wars, plusieurs thèmes sont utilisés : celui de Anakin, celui dramatique de Darth Vader, celui plus calme et doux du maître jedi Yoda, le thème d'amour de Luke et Léa, etc.
On peut facilement reconnaître les bons des méchants par leur thème musical. La musique d'une scène d'action enlevante sera bien différente de la scène plus déchirante du départ d'Anakin. En écoutant la trame sonore du film sur CD, tu peux revoir le film dans ta tête. C'est ce qui fait de John Williams un compositeur de musique de films très recherché. En plus des 4 Star Wars (et on peut parier qu'il a déjà signé son contrat pour les 2 prochains), il a aussi composé la musique des films "Jaws : les dents de la mer " en 1976, "E.T. l'extra-terrestre " en 1982 et "Indiana Jones et le temple maudit " en 1984. Dans ses temps libres (!), il est aussi le chef d'orchestre des Boston Pops.
Lucie Renaud
PRINTEMPS 1999
La page des jeunes
RENCONTRE
M'as-tu reconnu ? Cela me
surprendrait beaucoup ! Essaie de deviner mon nom de famille. Mon premier
est la 1ère lettre de l'alphabet et mon second est le contraire de "oui" !
Je suis Louis-Charles HANON!
Je suis né le 2 juillet 1819 à Renescure,
une ville du nord de la France. Mon père était professeur à l'école du
coin et musicien. Mon premier professeur de musique a été l'organiste
Charles Vervoitte. En 1846, à l'âge de 27 ans, j'ai pris sa relève en tant
qu'organiste et directeur de la chorale de Boulogne-sur-Mer, une ville (tu
l'auras sans doute deviné !) sur le bord de l'océan Atlantique.
J'ai passé toute ma vie adulte à Boulogne ;
j'y vendais des pianos, composais et publiais mes pièces en plus
d'enseigner le piano et le chant. J'habitais avec mon frère François et un
professeur de langues Louis Légier. Nous étions très religieux, allant à
la messe tous les jours et partageant avec les pauvres.
Quoi que tu puisses en penser, je n'ai pas
seulement publié les fameux exercices que tu dois pratiquer ! J'ai aussi
écrit des pièces faciles (Les délices des jeunes pianistes en 1866) et
quelques morceaux plus difficiles (une fantaisie sur Gilla Machree en 1863
et surtout mes Six fantaisies élégantes sur les plus beaux motifs de
Bellini et Rossini en 1871).
Mon travail de professeur m'occupait aussi
beaucoup. En 1854, j'ai inventé une méthode pour accompagner le
plain-chant à l'église qui permettait à tout le monde, même à ceux qui ne
lisaient pas la musique, d'accompagner les chanteurs. Ce fut un tel succès
qu'en 1867 j'ai même reçu une lettre de félicitations du Pape !
J'ai ensuite publié une méthode pour orgue
en 4 volumes (1863-68) et un livre d'harmonie (en 1863). Mais ce qui m'a
rendu célèbre est bien sûr Le pianiste virtuose publié en 1873. Grâce à
ces exercices, j'ai gagné la médaille d'argent de l'exposition universelle
de 1878 ! Mes exercices sont maintenant disponibles dans tous les pays. Il
en existe même des versions pour guitare, accordéon et xylophone (sans
parler des versions jazz).
Je suis mort pauvre des complications
d'une pneumonie le 19 mars 1900, n'ayant jamais quitté ma ville. Mais
grâce à tous les petits pianistes, maintenant je voyage partout !
Louis-Charles Hanon (propos
recueillis par Lucie
Renaud )
HIVER 1998
AS-TU VRAIMENT
BESOIN DE TES DEUX OREILLES?
(une expérience
amusante)
Couvre une de tes
oreilles. Peux-tu encore entendre? Évidemment ! Alors pourquoi te faut-il
deux oreilles ? Voici une petite expérience pour résoudre ce mystère.
Il te faut :
- un foulard ou un bandeau
- un ami
- du « scotch-tape »
-
deux pièces de monnaie
-
Cache les yeux de ton ami,
sans couvrir ses oreilles ! Fais-le asseoir au milieu d'une pièce
tranquille sans qu'il bouge.
-
Fabrique une petite rondelle
de scotch-tape, le côté collant à l'extérieur (comme quand tu veux
coller un dessin au mur). Colle un côté du ruban sur un sou et l'autre
côté sur le bout de ton pouce.
-
Colle l'autre sou de la même
manière sur le bout de ton index (de la même main). Tu auras ainsi des
castagnettes miniatures.
-
Déplace-toi silencieusement à
différents endroits de la pièce et frappe les sous deux fois à chaque
endroit. Demande à ton ami de te dire d'où vient le son. Note ses bonnes
et mauvaises réponses.
-
Demande maintenant à ton ami
de presser la paume de sa main contre une de ses oreilles. Répète
l'expérience aux mêmes endroits que précédemment. Compare les résultats.
Qu'est-ce qui s'est passé ?
Lorsque ton ami écoute avec ses deux
oreilles, il devine habituellement plus souvent d'où vient le son. Il y a
deux raisons à cela. Lorsque ton ami se sert de ses deux oreilles, les
claquements atteignent l'oreille la plus proche du son une fraction de
seconde avant l'autre oreille. De plus, le son dans l'oreille la plus
proche est un peu plus fort puisque la tête est dans le chemin de
l'oreille la plus loin. Lorsque son oreille était bouchée, ton ami ne
pouvait pas se servir des légères différences de vitesse et de volume de
son pour trouver d'où venait le bruit. Les humains utilisent une ouïe
binauriculaire, ce qui signifie que nous utilisons les deux oreilles pour
entendre.
Alors la prochaine fois que ton professeur te dit d'écouter
avec tes deux oreilles, tu comprendras pourquoi !
Cette expérience est adaptée du livre
d'Etta KANER : Le monde des sons, Éditions Héritage
Jeunesse,1992.
Lucie
Renaud
PRINTEMPS 1999
La page des jeunes
RENCONTRE
Je suis né le 2 juillet 1819 à Renescure, une ville du nord de la France. Mon père était professeur à l'école du coin et musicien. Mon premier professeur de musique a été l'organiste Charles Vervoitte. En 1846, à l'âge de 27 ans, j'ai pris sa relève en tant qu'organiste et directeur de la chorale de Boulogne-sur-Mer, une ville (tu l'auras sans doute deviné !) sur le bord de l'océan Atlantique.
J'ai passé toute ma vie adulte à Boulogne ; j'y vendais des pianos, composais et publiais mes pièces en plus d'enseigner le piano et le chant. J'habitais avec mon frère François et un professeur de langues Louis Légier. Nous étions très religieux, allant à la messe tous les jours et partageant avec les pauvres.
Quoi que tu puisses en penser, je n'ai pas seulement publié les fameux exercices que tu dois pratiquer ! J'ai aussi écrit des pièces faciles (Les délices des jeunes pianistes en 1866) et quelques morceaux plus difficiles (une fantaisie sur Gilla Machree en 1863 et surtout mes Six fantaisies élégantes sur les plus beaux motifs de Bellini et Rossini en 1871).
Mon travail de professeur m'occupait aussi beaucoup. En 1854, j'ai inventé une méthode pour accompagner le plain-chant à l'église qui permettait à tout le monde, même à ceux qui ne lisaient pas la musique, d'accompagner les chanteurs. Ce fut un tel succès qu'en 1867 j'ai même reçu une lettre de félicitations du Pape !
J'ai ensuite publié une méthode pour orgue en 4 volumes (1863-68) et un livre d'harmonie (en 1863). Mais ce qui m'a rendu célèbre est bien sûr Le pianiste virtuose publié en 1873. Grâce à ces exercices, j'ai gagné la médaille d'argent de l'exposition universelle de 1878 ! Mes exercices sont maintenant disponibles dans tous les pays. Il en existe même des versions pour guitare, accordéon et xylophone (sans parler des versions jazz).
Je suis mort pauvre des complications d'une pneumonie le 19 mars 1900, n'ayant jamais quitté ma ville. Mais grâce à tous les petits pianistes, maintenant je voyage partout !
Louis-Charles Hanon (propos recueillis par Lucie Renaud )
- un foulard ou un bandeau
- un ami
- du « scotch-tape »
-
deux pièces de monnaie
-
Cache les yeux de ton ami, sans couvrir ses oreilles ! Fais-le asseoir au milieu d'une pièce tranquille sans qu'il bouge.
-
Fabrique une petite rondelle de scotch-tape, le côté collant à l'extérieur (comme quand tu veux coller un dessin au mur). Colle un côté du ruban sur un sou et l'autre côté sur le bout de ton pouce.
-
Colle l'autre sou de la même manière sur le bout de ton index (de la même main). Tu auras ainsi des castagnettes miniatures.
-
Déplace-toi silencieusement à différents endroits de la pièce et frappe les sous deux fois à chaque endroit. Demande à ton ami de te dire d'où vient le son. Note ses bonnes et mauvaises réponses.
-
Demande maintenant à ton ami de presser la paume de sa main contre une de ses oreilles. Répète l'expérience aux mêmes endroits que précédemment. Compare les résultats.
Alors la prochaine fois que ton professeur te dit d'écouter avec tes deux oreilles, tu comprendras pourquoi !
AUTOMNE 1998
Activité à orientation musicale à réaliser par les jeunes
LE CARILLON EOLIEN (un bricolage)
- Mélangez 2 tasses de farine et 1 tasse de sel dans un bol. Ajoutez 1 tasse d'eau petit à petit jusqu'à obtenir une boule de pâte. Saupoudrez de farine le plan de travail et posez la pâte au milieu.
- Roulez la pâte à une épaisseur de 1 cm. Utilisez des emporte-pièces à biscuits pour découper des formes. Vous pouvez créer des notes de musique, des feuilles d'automne, des citrouilles d'Halloween ou n'importe quels motifs qui vous plaisent.
- Servez-vous d'un cure-dent ou d'une brochette de bois pour faire un trou au sommet de la forme. Assurez-vous que les trous passent bien à travers la pâte.
- Allumez le four à 170 degrés Celsius (300 Fahrenheit). Faire cuire environ 40 minutes. Lorsque les formes sont froides, on peut les peindre avec de la gouache ou de la peinture acrylique.
- Laissez sécher complètement.
- Pour faire le haut du mobile, percez des trous à intervalles réguliers tout le tour du couvercle d'un contenant de plastique.
- Attachez les formes au couvercle en utilisant un fil résistant (comme du fil à pêche ou un gros fil de couture). Suspendez les formes de façon qu'elles s'entrechoquent sous l'effet du vent.
- Suspendez le carillon à un endroit où il sera ballotté par la brise !